Carey Price: être humain avant tout
Carey Price a donné des nouvelles aux partisans et aux médias hier dans un point de presse. Nous avions droit à Carey Price, l’être humain, sous les projecteurs.
Les détracteurs de Carey Price sont nombreux tout de même. Pourtant, je suis certain qu’ils sont une minorité. Ils parlent fort, mais les gens qui apprécient Carey Price demeurent plus nombreux.
Le gardien de but des Canadiens a marqué l’histoire de la franchise. Même s’il n’a pas soulevé la Coupe Stanley. Ses exploits derrière des clubs très loin d’être ceux dont bénéficiaient Dryden et Roy le place dans une classe spéciale chez les Canadiens.
Mais l’athlète Carey Price n’est plus. Du moins pour le moment. Le gardien de but espère pouvoir rejouer, mais tout le reste du discours parle de son bien être dans sa vie quotidienne avant tout. Maintenant, nous avons droit au Carey Price, l’être humain.
Et c’est l’être humain qui passe avant tout maintenant.
Dans l’ombre
Carey Price a toujours été l’humain qui évoluait dans l’ombre des projecteurs. Que ce soit pour contribuer auprès d’un organisme, donner du temps aux enfants malades ou s’impliquer dans la communauté. Nombreux sont les témoignages faisant l’effet de la grande générosité cachée de Carey Price.
Depuis qu’il n’endosse plus le chandail du CH, j’ai l’impression qu’il n’a plus besoin de se cacher. Le gardien ne nécessite plus d’être dans son «minding game» afin de se concentrer sur ses performances.
On le voit au Centre Bell. Que ce soit pour le CH ou pour le basketball. Il prend le temps de discuter avec les partisans et de signer des autographes. Même chose lorsqu’il débarque au stade des Alouettes.
Hier, dans son point de presse, on l’a senti détendu. Serein. Humain.
On a oublié ce que l’être humain Carey Price a fait pour Montréal. Lorsqu’il a mentionné qu’il referrait exactement les mêmes choses (sacrifier son corps pour le CH) si c’était à recommencer, on a vite compris qu’il a le logo tatoué sur le coeur. On venait de mettre l’étampe certifiée sur ce fait.
La famille
Maintenant, Carey Price veut soigner son corps pour au moins profiter des plaisirs familiaux. Peut-on lui en vouloir ?
L’athlète de 35 ans a avoué qu’il avait développé des problèmes d’alcool après la défaite en finale à l’été 2021. Ses problèmes ont engendré des répercussions sur sa famille. Il a pris les grands moyens pour régler le tout. Peut-on lui en vouloir ?
Hier, dans son point de presse, j’ai senti clairement que Carey Price ne reviendra pas au jeu. L’athlète professionnel tel qu’on le connaît n’est plus. Il demeurera dans nos souvenirs assurément. Mais l’humain qui se présente actuellement nommé Carey Price me plaît énormément. Le seul regret dans sa carrière, c’est qu’il ait eu tendance à camoufler ce côté. Mais peut-on lui en vouloir d’être une personne plus introvertie ? Absolument pas !
J’espère que Carey Price saura surmonter ses problèmes de santé physique pour s’assurer d’un train de vie de qualité. C’est la priorité et il l’a très bien exprimé.
Peut-on lui en vouloir ?
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