Carey Price, la carte cachée de Kent Hughes pour manoeuvrer sur le marché ?
Les Canadiens de Montréal ont terminé de signer leurs agents libres. Avec les contrats octroyés à Arber Xhekaj et à Justin Barron, on a présentement un bel aperçu de ce qui reste comme espace salarial d’ici le début de la saison. Que fera maintenant Kent Hughes ?
Le CH dispose présentement d’une marge de manœuvre plus importante que nécessaire sur leur masse salariale. Selon PuckPedia, les Canadiens disposent d’un montant de 5,5M$ pour manoeuvrer sur le marché. Pendant ce temps, plusieurs équipes cherchent des partenaires d’échange pour alléger leur fardeau salarial en prévision de la saison 2024-2025. On peut avoir plusieurs hauts salariés en tête tels que Patrik Laine, Trevor Zegras ou Nikolaj Ehlers pour ne nommer que ceux-là. Bien que leur salaire annuel soit supérieur à 5,5M$, Kent Hughes dispose d’une belle carte cachée dans sa manche pour réaliser une telle transaction.
Cette carte cachée porte pour nom Carey Price. Et comme l’explique Marco D’Amico dans un texte pour le site Responsible Gambling, plusieurs informations circulent à l’effet que Kent Hughes est assez actif dans ce type de dossier. On chercherait clairement à réaliser une transaction à la Monahan. Dans le texte de D’Amico, on peut y lire ceci:
«Montréal se trouve dans une position enviable, avec un propriétaire prêt non seulement à dépenser jusqu’au plafond salarial, mais à le dépasser si nécessaire », a confié une source bien informée à RG.org. « Ils peuvent avoir 5,5 millions de dollars d’espace ou un autre montant, mais pouvoir utiliser le contrat de Price pour obtenir 10,5 millions de dollars supplémentaires ouvre un monde de possibilités.»
Utiliser le contrat de Carey Price ?
Le contrat de 10,5 millions de dollars de Carey Price ne prendra fin que dans deux ans, ce qui empêche les Canadiens de tirer pleinement parti de leur espace salarial réel. Par conséquent, les Canadiens ont dû se tourner vers l’utilisation du contrat de Price en réserve de blessure à long terme (LTIR) pour ajuster leur structure salariale. Cependant, cela leur a aussi permis de tirer parti des situations d’autres équipes qui ne bénéficient pas du même luxe. En pouvant dépasser le plafond salarial de 10,5M$ avec Price sur la LTIR, le CH a su capitaliser sur cet espace dans les dernières années, notamment avec les transactions de Monahan de de Petry comme D’Amico l’explique dans son billet.
Ainsi, avec des joueurs ayant des salaires importants comme Ehlers, Zegras, Laine, et d’autres encore disponibles sur le marché, et avec des équipes contraintes par le plafond salarial telles que les Oilers d’Edmonton ou les Islanders de New York cherchant à réduire leur masse salariale, les Canadiens seraient déjà en train d’explorer les opportunités. Par contre, les informations obtenues par Marco D’Amico stipule qu’on ne veut pas hypothéquer la masse salariale pour l’an prochain ou pour dans deux ans.
Éviter le surplus de bonus
En effet, les Canadiens peuvent utiliser tout l’espace LTIR de 10,5 millions de dollars, en plus des 5,5 millions de dollars de plafond déjà disponibles, pour conclure des transactions, mais cela présente des inconvénients. Les Canadiens ne peuvent pas accumuler d’espace salarial tout en utilisant le LTIR, ce qui signifie que leur espace ne croît pas au fil de la saison, contrairement à d’autres équipes qui dépensent moins de 88 millions cette saison. De plus, surtout pour une équipe en reconstruction, tous les bonus de performance des jeunes joueurs des Canadiens seront également transférés à l’année suivante.
C’est exactement ce qui s’est passé pour Montréal cette année, avec une pénalité de report de plus d’un million de dollars qui les a ralentis. Cela pourrait ne pas être un problème cette année, mais cet argent pourrait s’avérer beaucoup plus précieux l’été prochain lorsque les Canadiens chercheront à dépenser sous le plafond salarial. Certains contrats débuteront à l’été 2025, comme c’est le cas avec la récente prolongation de contrat de Kaiden Guhle. On voudra donc assurément se garder un peu de marge de manoeuvre.
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