Espoirs CH | L’histoire de persévérance de Jared Davidson
Les Remparts de Québec affrontent les Thunderbirds de Seattle en finale de la Coupe Memorial, dimanche. Les amateurs du Canadien de Montréal auront possiblement la chance de voir l’un des leurs soulever le trophée le plus difficile à gagner dans la Ligue canadienne de hockey. Jared Davidson, sélection de cinquième tour du tricolore en 2022, s’aligne pour les Thunderbirds.
Non seulement ça, mais Davidson a également conclu la dernière campagne au premier rang des pointeurs de l’équipe, et ce, pour une deuxième saison consécutive. Dans le cadre du tournoi, le journaliste Scott Wheeler de The Athletic a dressé un portrait complet de cet attaquant au parcours improbable.
Tout a commencé il y a sept ans, alors que Davidson n’a pas entendu son nom lors du repêchage bantam de la Ligue de l’Ouest (WHL). Quatorze rondes et 308 choix plus tard, même résultat ; un jeune homme déçu, mais déterminé à frayer son propre chemin. Aucune équipe ne l’a invité à son camp, jusqu’attend qu’un père de l’un de ses coéquipiers dans le midget mineur lui lance une invitation au camp des Thunderbirds. Nous sommes alors en 2018. Le père en question, Ian Gordon, était entraîneur des gardiens à Seattle à l’époque.
Contre toute attente, Davidson, alors âgé de 16 ans, a percé l’alignement de Seattle cette année-là. Il aura disputé 48 parties, récoltant quatre points. L’année suivante, sa première d’éligibilité au repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), Davidson n’a pas fait guère mieux au niveau production offensive. Il a amassé huit buts et huit mentions d’aides en 59 rencontres. La pandémie a ensuite frappé et il a récolté 19 points en 23 matchs au cours de la saison écourtée.
Repêché à sa dernière année d’admissibilité
Le Canadien de Montréal a finalement jeté son dévolu sur Davidson avec le 130e choix au total du repêchage 2022. Rappelons que ce dernier ne figurait pas sur la liste finale de 225 patineurs nord-américains de la Centrale de recrutement de la LNH.
Jared Davidson a connu une excellente saison de 20 ans, récoltant 82 points en 60 rencontres. Il en a ajouté 23 points en 19 joutes éliminatoires. Dimanche, Davidson a la chance de mettre terme à sa carrière junior avec deux trophées en poche, et tous les espoirs d’inscrire son nom sur un contrat de la Ligue nationale.
Davidson aura toutefois dû mettre les bouchées doubles pour atteindre ce stade d’excellence. Et c’est son potentiel de croissance qui fait de lui un joueur très près des rangs professionnels. Pendant la pandémie, Davidson s’est concentré sur l’une de ses faiblesses, soit son coup de patin. Maintenant, trois années se sont écoulées et vous ne pourriez pas penser qu’il s’agissait d’un maillon faible en le voyant aller sur la surface glacée.
Davidson amasse ses points grâce à son travail acharné, comme écrit par l’un des collaborateurs du TSLH Espoir il y a un an. Il est un compétiteur infatigable et il possède une polyvalence qui lui sera profitable lorsqu’il passera au prochain niveau. Ce niveau risque d’être le Rocket de Laval.
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