Saison terminée pour Filip Mesar
Le surprenant parcours des Rangers de Kitchener a pris fin comme il se devait contre les Knights de London. On se souvient que la formation accueillant Filip Mesar ne devait pas passer la première ronde selon les probabilités. Or, Kitchener a étonnament disposé des Spitfires de Windsor en 4 matchs. C’est en cinq matchs que London a remporté cette série pour envoyer les Rangers en vacances.
La saison de Filip Mesar s’est déroulée en deux temps. Fraîchement envoyé dans la OHL, l’espoir des Canadiens s’est rapidement imposé offensivement. Par contre, on a senti que le gaz commençait à manquer dans le réservoir du Slovaque. De sa propre confession, Mesar a avoué avoir manquer de jus à un certain moment dans la saison. Le calendrier régulier en OHL est nettement plus chargé que celui en Extraliga, ligue où il évoluait en Slovaquie l’an dernier.
Mesar conclut sa campagne avec une production de 51 points en 52 matchs en plus d’ajouter 4 points en 9 matchs de séries. Une production honnête bien qu’en deçà des attentes des partisans. Les Rangers ont ajouté quelques éléments pour le top6 en cours de saison et malheureusement, Mesar ne s’est pas toujours donné les arguments pour être un choix sécure pour ces deux premiers trios. C’est pourquoi Mesar a fréquemment été employé sur la 3e ligne. Ce fut une saison toutefois remplie d’apprentissage. On a pu cerner une petite amélioration au niveau de l’occupation des espaces restreints. Ce n’est pas encore parfait, mais on sentait qu’il était plus porté à attaquer le centre. Cet été, il y aura un solide travail à faire au gym pour augmenter son endurance ainsi que sa puissance.
Rejoindra-t-il le Rocket ? Présentement, la formation se trouve à Utica pour y affronter les Comets ce vendredi et ce samedi. Il me semble impossible de le voir en action, mais on risque tout de même de le garder dans l’entourage. Si j’y vais avec une opinion bien personnelle, je crois que Mesar devrait retourner dans le junior l’an prochain. Je m’attends toutefois à ce qu’on l’amène à Laval.
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