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Transactions et signatures | Accélérer la reconstruction des Canadiens

Voici donc la deuxième partie de ce qui pourrait être fait si jamais les Canadiens de Montréal décidaient d’accélérer la reconstruction pour viser les séries dès l’an prochain. Ce n’est pas une stratégie que j’adopterais, mais la question m’a été soumise lors d’un récent épisode du TSLH Podcast. Ainsi, pour le plaisir, je me suis prêté au jeu des spéculations.

Avertissement

Allez ! Mettons nos lunettes roses et notre corne de licorne, mais gardons en tête qu’il s’agit de spéculations. On s’amuse ici et on émet des suppositions pour voir ce que Kent Hughes et Jeff Gorton pourraient prendre comme actions pour viser les séries rapidement. Rien n’est dit que mes scénarios se réaliseront. Vous pouvez même dire les vôtres en commentaire. Cette série de textes est là pour ça. Vous pouvez consulter la première partie publiée hier, ici !

Transactions potentielles pour les Canadiens de Montréal

Il y a plusieurs chemins pour acquérir des actifs. Nous avons les agents libres, le repêchage et les transactions. Les Canadiens de Montréal repêcheront visiblement haut cette saison. Néanmoins, je ne peux baser ce texte sur ce choix. C’est pourquoi je ne le considèrerai pas pour ce qui suit. Nous n’allons regarder que ce qu’il y a sur le marché actuellement. Matthew Schaefer, Michael Misa, James Hagens et Porter Martone amèneraient énormément au Tricolore, mais comme nous ne sommes qu’en décembre, nous n’allons pas y penser.

Il est très difficile d’acquérir des membres du top 6 via transaction. Ça doit souvent se faire auprès d’équipe ayant abandonné auprès d’un jeune ou parce que l’organisation veut vider du surplus pour combler un trou. Sortir des noms est donc difficile sans être Elliotte Friedman ou autres insiders. Ce serait facile de dire Trevor Zegras, Brady Tkachuk ou Elias Pettersson comme cibles potentielles pour le top 6, mais il y a un bout à l’imagination de mes lunettes roses et de ma corne de licorne.

L’un des noms qu’on entend dernièrement est Dylan Cozens. Est-ce que sa saison 22-23 de 68 points était un évènement ponctuel ou c’est le genre de production qu’on puisse s’attendre à répétition de sa part ? Cette question et son salaire de 7.1 M$ jusqu’en 2030 font en sorte que sa valeur n’est peut-être pas si élevée. Ainsi, il s’avère une option pour combler le poste de deuxième centre derrière Nick Suzuki, surtout en considérant qu’il affiche un gabarit avantageux et qu’il est responsable sur la glace.

Toutefois, ça demeure une cible risquée. Rien n’est assuré que Dylan Cozens va éclore avec le Tricolore. Il ne peut donc pas être une cible de premier choix pour une formation voulant accélérer une reconstruction. Une base impliquant Kirby Dach, qui stagne aussi, pourrait être envisagée par Kent Hughes. Je préfèrerais Mason McTavish qui ne connait pas un bon début de saison, mais Anaheim serait fou de s’en débarrasser aussi rapidement.

Niveau défensif, il y a Rasmus Andersson qui pourrait être acquis. C’est un défenseur de première paire bon dans les deux sens qui est dans les rumeurs depuis un certain temps. Ce n’est pas un arrière robuste et il devient agent libre à l’été 2026, mais il demeure un défenseur droitier qui améliorerait les Canadiens sans l’ombre d’un doute. Je ne crois pas que Logan Mailloux et un choix de première ronde suffiraient à l’acquérir. Comme les Flames sont meilleurs qu’anticipés, ils vont probablement le garder pour le moment, mais rien n’est dit que ce sera le cas l’an prochain.

Comme nous sommes encore tôt en saison, lancer des noms sur le marché des échanges est quasiment impossible, surtout pour ceux qui possèdent encore un contrat avec quelques saisons. Nous pouvons donc nous concentrer sur les signatures. Je ne m’attarde pas trop au cap salarial ici, car ça alourdirait énormément le processus de spéculation. De toute façon, les Canadiens n’ont pas trop d’encombrement et les éléments complémentaires identifiés peuvent toujours partir en cas de besoin.

Agents libres chez les attaquants pour les Canadiens

Cet été, il y a des noms intéressants qui pourraient permettre de combler les besoins identifiés précédemment. Ici, je ne parlerais pas des Mitchell Marner ou John Travares. Ça ne sert pas à grand-chose de les considérer, car ils ne viendront jamais à Montréal (selon moi). Dans le top 6, nous avons Sam Bennett qui est un centre de choix pour les Canadiens de Montréal. C’est un hockeyeur robuste qui dérange et qui a gagné tout récemment la Coupe Stanley. Il solidifierait énormément le jeune top 6 du CH en plus d’amener énormément d’impondérables. Ce n’est pas le plus productif, mais son profil est absent dans l’organigramme actuel de l’équipe le rendant fort intéressant.

Sans être un élément robuste, Nikolai Ehlers est un ailier offensif qui pourrait facilement évoluer dans le top 6. C’est un hockeyeur constant qui fonctionne avec n’importe quel profil de joueur. De plus, il a déjà produit aux côtés de Patrik Laine (si ce dernier demeure dans l’équipe). C’est surtout sa rapidité d’exécution qui me permet de le nommer comme cible, car c’est une denrée rare dans la hiérarchie du CH. J’ai aussi considéré Mikael Granlund, Andrei Kuzmenko, Andrew Mangiapane et Frank Vatrano.

Au niveau du bottom 6, nous avons une bonne quantité d’éléments pouvant combler des besoins importants chez les Canadiens. Trent Frederic est assurément un attaquant qui va attirer l’attention des équipes. Est-ce que les Bruins vont finir par le signer ? Fort probablement, mais ce n’est pas encore fait et les incitatifs à tester le marché sont nombreux pour lui. Tout comme ça l’était pour Jake DeBrusk il y a quelque temps. Ce n’est pas le plus compétent dans son territoire, mais il dérange énormément et permettrait aux jeunes de souffler un peu.

Luke Kunin est un autre attaquant dans le style de Trent Frederic qui pourrait être visé par Kent Hughes. De plus, il peut être utilisé en désavantage numérique et peut remplacer à l’occasion sur le top 6 en cas de blessure. Il n’est pas le plus alléchant, c’est certain, mais son impact dans un match de hockey est constant et c’est l’une des choses qui manque cruellement actuellement.

Je ne pourrais pas faire une liste de cibles potentielles pour un 4e trio sans parler de Matthew Olivier. L’attaquant est populaire cette saison chez les partisans du Québec. C’est un guerrier qui est capable d’avoir un impact sur la patinoire en dehors de ses combats. De plus, on le voit fréquemment sur le désavantage numérique des Blue Jackets de Columbus.

Agents libres chez les défenseurs pour les Canadiens

Le seul nom qui peut prétendre au poste de défenseur #1 chez les agents libres l’été prochain est Aaron Ekblad. J’ai énormément de difficultés à le voir atteindre l’autonomie complète. Les Panthers de la Floride feraient une gaffe monumentale, même s’il présente un historique de blessures assez important. Il stabiliserait le top 4 défensif du CH immédiatement à tous les niveaux et permettrait de mettre tout le monde dans la bonne chaise. De plus, c’est un droitier et n’a actuellement que 28 ans. Son prix serait mon prix.

Les autres principaux noms pour évoluer dans un top 4 sont Ivan Provorov et Jakob Chychrun, mais ce ne sont pas réellement des profils qui m’intéresseraient pour l’alignement du Tricolore. Je viserais plutôt Vladislav Gavrikov même s’il est gaucher. C’est un défenseur défensif qui gruge énormément de minutes tout en étant capable de produire à 5 contre 5 pour environ 20/25 points. Encore une fois, s’il atteint l’autonomie complète, il y aura plusieurs clubs en ligne pour le signer. La compétition sera féroce.

Marcus Petterssen et Ryan Lindgren sont aussi des joueurs qui seront disponibles, mais je doute que le salaire demandé soit réellement alléchant. Comme options de profondeur, Cody Ceci, Jan Rutta et Brian Dumoulin peuvent être des signatures mineures spécialistes de la défensive.

La finalité

C’est beau de rêver ! Tout ça demeure très utopique comme liste d’épicerie. L’aspect monétaire est souvent un gros problème, surtout pour les vétérans robustes avec de l’expérience, ainsi que de la constance. Néanmoins, un top 6 formé de Slafkovsky, Suzuki, Demidov, Ehlers, Bennett et Caufield m’intéresse quand même. Au pire, Dach peut être inséré à la place d’Ehlers si ce dernier vaut trop cher.

Ensuite, un bottom 6 affublé de Kunin, Olivier, Beck, Newhook, Evans et Heineman pourrait soutenir efficacement les deux premiers trios. On peut ajouter Kapanen, Hage ou Roy également, mais je devais faire des choix. Frederic demeure un joueur qui va couter cher à mes yeux. Ainsi, j’aime mieux viser de meilleurs éléments pour la défensive qu’un attaquant de troisième trio à 5 ou 6 millions.

Pour la défensive, Hutson, Reinbacher, Guhle, Gavrikov, Xhekaj, Mailloux et Rutta/Ceci ne contient pas de vrai défenseur #1. Cependant, la force du nombre amène une certaine stabilité. Nous avons de la robustesse, de la mobilité, de l’offensive, une bonne relance et des compétences en défensive. Ça manque possiblement d’expérience en séries éliminatoires, mais je peux vivre avec. Struble peut aussi être favoriser au détriment de Mailloux ou Xhekaj, mais son profil est moins intéressant dans le mixte.

Je ne vais pas trop m’aventurer du point de vue des gardiens, mais Adin Hill, Anton Forsberg, Karel Vejmelka et MacKenzie Blackwood sont des cibles potentielles à l’été prochain. En support à Samuel Montembeault, ils permettraient de stabiliser le devant du filet en attendant les espoirs.

Quelles seraient vos cibles ? Vos lunettes sont-elles aussi roses ? Partagez nous votre opinion et votre noyau dans les commentaires !

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