Un pouvoir d’attraction rarement vu à Montréal
À Montréal, depuis combien de temps est-ce qu’on cherche une vedette capable d’attirer les gros joueurs chez les Canadiens ?
C’est une réelle question. Depuis des années, les amateurs de hockey québécois critiquent l’organisation pour son incapacité à attirer les gros noms du marché. Les taxes et impôts ont souvent eu le dos large pour ces situations. Or, une autre variable devait être prise en considération et c’est l’absence de vedettes.
Depuis quelque temps, la vapeur semble se renverser. Tyler Toffoli fut l’un des premiers à avoir ouvertement mentionné avoir signé à Montréal pour jouer avec un gars comme Nick Suzuki. Un passage de son texte dans The Player’s tribune qui avait plu à l’époque.
Le pouvoir d’attraction de la jeunesse
On le voit encore une fois au «Combine» de la NHL. Rencontrés par les médias québécois, plusieurs espoirs ont cité les noms de Nick Suzuki et de Cole Caufield. Deux jeunes joueurs vedettes au sein de l’organisation qui sont déjà vus comme tels par la relève de demain.
C’est ça, le pouvoir d’attraction d’une jeunesse talentueuse. Depuis combien de temps cherchait-on ce type de profil ? Avec l’ajout d’un espoir de qualité élite avec le premier choix, ce pouvoir d’attraction ne sera qu’intensifié. Lors du marché des joueurs autonomes, c’est quelque chose qui est assurément pris en considération par les agents libres.
Que ce soit un Shane Wright, Juraj Slafkovsky ou un Logan Cooley, l’aura de joueur élite dans un club, ça peut rapporter gros. Caufield n’était qu’à sa première saison complète dans la NHL cette année et déjà, il est cité par Wright et Slafkovsky.
Ce pouvoir d’attraction ne fera que grandir dans les prochaines années. Espérons que le CH saura capitaliser là-dessus.
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