Équipe Canada junior: les espoirs sont permis pour décembre
Le Canada est finalement sacré champion du tournoi mondial junior 2022. Quelques mois après l’annulation du tournoi de décembre, la formation dirigée par Dave Cameron s’est représentée à Edmonton sous un autre visage. L’objectif fut néanmoins atteint.
Dans près de quatre mois, le Canada défendra son titre pour le tournoi mondial junior 2023. L’événement se tiendra de nouveau en sol canadien à Moncton et à Halifax.
Avant le tournoi, certains avaient des doutes quant à la possibilité de voir le Canada triompher. C’était légitime, car la formation se présentait sous un tout autre visage comparativement à décembre 2021.
Or, avec le bassin d’espoirs au Canada, les nouveaux venus étaient de calibre. La formation manquait d’expérience, certes. Mais au final, les joueurs ajoutés à la formation étaient pressentis pour être de l’édition 2023. Participer au tournoi un an d’avance était un bonus pour eux et ça a paru que les gars voulaient profiter de cette chance.
Les espoirs sont permis
Les chances de répéter pour le Canada sont tout à fait présentes. Pour le tournoi qui se tiendra en décembre comme prévu, l’équipe canadienne comptera sur la même équipe à quelques exceptions près.
La présence de Mason McTavish est toujours incertaine, mais un gars comme Shane Wright pourrait être prêté par Seattle. J’en doute, mais c’est un scénario possible.
Le Canada perd Garand devant le filet, mais Sebastian Cossa est tout désigné pour le rôle après deux tournois d’observation et de participation à temps partiel.
L’expérience acquise par des joueurs comme Nathan Gaucher et Joshua Roy devient excessivement importante pour le tournoi à venir. Ils devaient y participer sans expérience à cette édition 2023. Maintenant, ils aborderont la compétition avec une médaille au cou. Pas mal comme expérience !
L’apport de William Dufour sera comblé, en décembre, par le possible retour dans l’équipe de Dylan Guenther. Le franc-tireur ne devrait pas rester avec les Coyotes et sera éligible à jouer le tournoi 2023. Cet été, Guenther avait décliné l’invitation pour se concentrer sur son camp. Il a été aussi blessé en séries dans la WHL.
Joshua Roy impressionne
Difficile d’être déçu du tournoi de Joshua Roy. Appelé à jouer un rôle sur la première unité, il a subi une rétrogradation méritée tôt dans le tournoi. Il ne jouait pas mal, mais la chimie ne s’installait pas très rapidement et dans ce genre de tournoi, ça presse de produire.
Il fut utilisé ensuite comme «shutdown» sur un 3e trio. Affrontant les meilleures unités adverses, Roy s’est accompli dans un rôle qui ne lui est pas particulièrement familier. À Sherbrooke, il affronte les bons trios régulièrement, mais son rôle est plus axé sur l’offensive.
Roy a su combiner son talent offensif avec son intelligence pour se démarquer dans toutes les facettes du jeu. Son entraîneur lui a voué une grande confiance puisqu’il fut l’attaquant le plus utilisé de la finale après McTavish et Bedard. En fait, il a vu autant de glace que Kent Johnson.
Ce tournoi devient hyper important pour Roy dans son développement. Il a su montrer, contre les meilleurs de son âge, qu’il peut s’acquitter de différentes tâches dans un alignement. Maintenant, de retour à Sherbrooke, il aura le mandat d’être le moteur offensif de sa formation.
Très hâte de suivre sa progression.
Une victoire au goût amer
La Suède m’a incroyablement déçu dans ce tournoi. Dans une chronique sur les ondes de BLVD 102.1, j’avançais que les Suédois pouvaient gagner la médaille d’or grâce à des vols de la part de Jesper Wallstedt. Ce dernier fut phénoménal, mais l’offensive a dormi au gaz tout au long du tournoi.
On n’a jamais été en mesure d’imposer son propre rythme dans les rencontres. On subissait le rythme des autres équipes même lorsque l’adversaire était la Suisse ou l’Allemagne.
Chapeau à la Tchéquie au passage. La formation recevra du beau renfort dans les prochaines années avec Eduard Sale et Dominik Petr. Reste à voir s’ils sauteront dans l’alignement en décembre. Guidée par le capitaine Jan Mysak, la Tchéquie a connu un beau parcours et plusieurs bons éléments seront de retour dont Jiri Kulich et David Jiricek. Malheureusement, il manquait un petit quelque chose pour battre une Suède battable en médaille de bronze.
Les États-Unis reviendront
Les Américains furent anéantis après la défaite contre la Tchéquie. On avait possiblement la meilleure offensive sur la glace dans ce tournoi. On a toutefois pas été en mesure de percer le jeu serré imposé par les Tchèques.
En décembre, plusieurs noms intéressants devraient s’ajouter au groupe. Logan Cooley sera la tête d’affiche assurément, mais un gars comme Frank Nazar devrait s’insérer. Il ajoutera talent et hargne à cet alignement qui ne manquait pas de talent, mais peut-être un peu de hargne.
Je m’attends à voir Lane Hutson s’insérer également. Charlie Stramel obtiendra probablement un rôle plus important au sein de l’alignement, lui qui évoluait comme 13e attaquant bien souvent.
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