À ce prix, est-ce que garder Ilya Kovalchuk demeure une option?
À l’arrivée d’Ilya Kovalchuk à Montréal, on sentait une espèce d’engouement pour ce joueur autrefois élite. Il y avait somme toute de quoi de magique à voir ce nom gravé derrière un gilet bleu-blanc-rouge. Dès ses débuts, il s’impose offensivement et le public québécois tombe en amour avec ce joueur de 36 ans. Avec 12 points en 15 matchs, plusieurs partisans souhaitaient que l’on prolonge l’aventure Kovalchuk pour quelques saisons. Malgré les discours plus terre à terre de certains, à l’effet qu’à son âge, autant il pourrait ne pas maintenir le rythme, mais aussi qu’il ne cadre pas bien avec la vision future du club. On souhaite se rajeunir, mais là on garderait un joueur de 36 ans pour plusieurs saisons ?
Cela ne faisait pas de sens. Et je ne l’écris pas parce que là, il ne produit plus. C’est un discours que je maintenais du début. Kovalchuk doit être utilisé comme Scandella: »buy low, sell high ». Si je me faisais répondre souvent que »cela prenait des vétérans pour encadrer les jeunes », il semblerait que ce besoin ne soit plus autant présent chez les partisans lorsque le joueur ne produit plus. Sur une séquence de six matchs sans point, l’auditoire change son fusil d’épaule dans pas mal tous les sondages comme ceux exposés ci-bas. Maintenant qu’on réalise la valeur du marché, Kovalchuk semble de moins en moins désiré malgré les beaux moments qu’il nous offre.
À ce prix ?
Plusieurs spéculations allaient cependant dans le sens d’une prolongation de contrat chez le clan Kovalchuk. Selon ce que rapporte Darren Dreger, il faudrait s’attendre à un contrat semblable à celui de Jagr anciennement si l’attaquant russe décide de prolonger avec le Canadien. On parlerait ici d’un contrat d’une saison, à un impact salarial autour de 3,5M$, mais en ajoutant les bonus pour les contrats de 35 ans +, ce serait un salaire de 5M$ par année que pourrait exiger Kovalchuk. Avant de partir en peur, décortiquons un peu le jargon des contrats. En fait, ce qui nous intéresse ici, c’est l’impact salarial sur la masse totale, qui serait ici de 3,5M$. Les 1,5M$ additionnels sous forme de bonus partent de la poche de l’organisation et n’a aucun impact sur la masse salariale. L’organisation du CH étant riche, les bonus ne les effraient pas.
Or, à 3,5M$ pour une saison, est-ce un bon »bargain » à prendre pour un joueur qui jouera sur ses 37 ans ?
Note : Personnellement, je maintiens mon point: Kovalchuk se doit d’être échangé. Lâchons un peu les: »il faut des vétérans, il aime Montréal… » Comme si tous les joueurs échangés par le Canadien n’aimait pas Montréal et comme si Gallagher, Danault, Weber, Price, Chiarot et Byron, ce n’est pas suffisant en frais de vétérans. Si ça prend autant de vétérans que de jeunes, il y a un problème assurément. On a amené Weber pour ses qualités de leader, pourquoi avoir besoin de pleins de joueurs »pour encadrer les jeunes ». Profitons du marché, voilà.
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Talked about what a Kovalchuk extension in Montreal might look like. 1 year…likely base salary of $3.5 that can climb to $5 mil with bonuses. Very Jagr-like. Parameters being discussed. Trade still a strong option, but extension talks ongoing.
— Darren Dreger (@DarrenDreger) February 21, 2020
En date du 8 février (12 point en 15 matchs):
Kovalchuk, on le garde ou on le trade ?
(L’an prochain, s’il revient et qu’il connait une mauvaise saison, ce tweet refera surface !) #GoHabsGo #kovalchuk
— Mathieu Paradis (@mat_paradis) February 9, 2020
En date du 19 février (séquence d’aucun point en cinq matchs):
Et puis… Kovalchuk, on l’échange ou on le signe ??? #GoHabsGo
— Mathieu Paradis (@mat_paradis) February 19, 2020
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