À Edmonton, la confiance règne dans le dossier Draisaitl
Ces derniers temps, la saison morte porte bien son nom en Alberta. Après la prolongation contractuelle tant attendue de Connor McDavid, suivie des embauches de Jussi Jokinen et Yohann Auvitu, les Oilers d’Edmonton sont rentrés, à l’image de la LNH, dans une certaine torpeur. Toutefois, l’état-major de la franchise ne s’est pas pour autant arrêté de travailler, le dossier Leon Draisaitl traînant encore dans toutes les têtes.
Toujours sans contrat, l’attaquant allemand reste agent libre avec restriction. Pièce essentielle de l’offensive albertaine (77 points en 82 matchs cette saison), le natif de Cologne attend donc patiemment son heure, avec l’espoir d’obtenir une revalorisation salariale conséquente à l’orée de la saison 2017/18. Successivement, un salaire annuel à 7 M$, mais aussi un éventuel contrat transitoire ont été évoqués comme des pistes à étudier pour les Oilers.
Pour le moment, l’affaire semble malgré tout traîner en longueur, les rumeurs ne fleurissant guère sur les négociations entre Draisaitl et ses dirigeants. Un calme qui n’inquiète en rien son coach Todd McLellan, persuadé de la bonne tenue des échanges entre les deux camps:
« Je suis confiant, nous allons revoir Leon avec l’uniforme des Oilers » a-t-il déclaré tout récemment, dans des propos repris par Derek Van Diest, de NHL.com. « Nous voulons l’avoir ici, lui souhaite rester, il ne reste qu’à régler quelques petites choses au cours de l’été. »
Simple entraîneur-chef, l’ex-technicien des Sharks reste en revanche conscient des enjeux pour son équipe d’Edmonton, de plus en plus pressée contre le plafond salarial:
« C’est simplement le business autour du sport, et en tant que coach, on a un peu tendance à rester en dehors de ça. C’est le travail de Peter (Chiarelli, ndlr) et de la haute-direction, quant au joueur, il a à coup sûr son équipe de conseillers » a-t-il ajouté. « C’est sûr qu’avec le contrat de Connor, plus Leon et les quelques joueurs qui arrivent, notre marge se rétrécie. […] Peter doit non seulement assembler l’équipe qui ira sur la glace, mais il doit aussi assembler celle qui figurera dans les comptes. Et ça, ça ne bougera plus beaucoup dans les années à venir. »
Avec un duo McDavid-Draisaitl destiné à occuper plus de 20% de la masse salariale, il est clair, en effet, que le travail de Chiarelli pour bien les entourer sera complexe. Entre la nécessité de conserver ses meilleurs éléments, mais aussi celle de leur offrir un collectif bien huilé pour s’exprimer, le DG tente de faire au mieux, louvoyant entre les différentes négociations. Le cas Draisaitl requière donc de la patience, puisque sa future entente donnera le ton quant à la construction d’une équipe des Oilers amenée à batailler pour les grands honneurs sur les prochaines saisons. Un tel enjeu explique, sans doute, le délai rallongé des négociations avec le clan de l’attaquant teuton…
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