À quand un coach anglophone chez le CH?
Des fans du Canadien étaient fâchés qu’un entraîneur strictement anglophone en Kirk Muller remplace Claude Julien derrière le banc de l’équipe. En tant que souverainiste convaincu et grand défenseur de la langue française, je devrais peut-être logiquement me ranger de leur côté. Mais non, j’ai soif de victoire. Je veux voir le CH gagner.
Il y a quelques années, mon discours était différent. Même aujourd’hui, je trouve important que les journalistes québécois aient accès à une conférence de presse en Français de la part de l’entraîneur. Mais je suis un mauvais perdant et je suis écoeuré de perdre, donc trouvons des solutions.
Est-ce qu’un entraîneur-adjoint francophone pourrait s’occuper du volet des questions en français? Pourquoi pas! Je crois que c’est une avenue à envisager. Quelques minutes de consultations entre coach en chef et coach-adjoint après le match et les points-clés de la conférence de presse seront les mêmes pour les deux.
Je ne veux plus que le CH doive se priver des meilleurs entraîneurs sur le marché en raison de la question de la langue. Je le répète : je veux gagner. Je veux voir mon Canadien gagner. Que l’entraîneur parle le français, l’anglais ou le mandarin.
Les performances de l’équipe ne reposent évidemment pas que sur le choix du coach. Cependant, c’est certain que les choix sont limités lorsqu’on se dit que l’entraîneur doit absolument parler le français. La liste de candidats baisse sur un méchant temps!
Je me demande… à quand un coach anglophone à Montréal? Il y aurait un travail à faire pour respecter les médias et la nation québécoise et j’espère qu’il sera fait de la bonne façon si ça devait arriver éventuellement. Mais je crois qu’il faut arrêter de se priver des meilleurs de la profession pour une question de langue. Il faut GAGNER.
J’aime mieux gagner la Stanley Cup que ne pas gagner la Coupe Stanley! Je pense que cette phrase résume très bien l’ensemble de ma pensée.
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