Alexander Radulov revient sur sa signature avec les Stars

Beaucoup de partisans ne pardonnent pas à Marc Bergevin d’avoir laissé aller Alexander Radulov durant l’été. On dit sur plusieurs tribunes que Bergevin aurait dû commencer à négocier avec le talentueux russe durant la saison.

Et si ça avait été le cas?

En marge du match opposant le Canadien aux Stars de Dallas ce soir, Alexander Radulov a bien accepté de discuter de la journée du 2 juillet qui le liait aux Stars pour 5 saisons. Tout d’abord, « Radou » a confirmé que Marc Bergevin tenait à le garder à Montréal, car il lui a soumis plusieurs offres dès le mois de décembre.

« Il m’a fait des offres sur trois, quatre et cinq ans avec des chiffres différents pour chacune d’elles. Cependant, je trouvais que c’était trop tôt pour commencer à négocier. Après tout, je venais à peine de revenir dans la LNH. Je n’avais disputé que 35 matchs, ça ne servait à rien de tout précipiter. »

S’étant buté à l’échec à chaque fois, Bergevin a rappliqué durant l’été, mais au final, Radulov s’est senti davantage désiré par les Stars de Dallas, selon ses dires.

« Ken Hitchcock m’a appelé deux fois. On a parlé pendant 30 minutes. Jim Nill, Jamie Benn et Jason Spezza m’ont également téléphoné. Je me suis senti vraiment bien »

On peut accuser Marc Bergevin de tous les torts chez le Canadien présentement, mais il ne voulait pas laisser aller Alexander Radulov et la marge de 9 millions qu’il a sous le cap salarial était clairement dans le but de garder l’attaquant à Montréal. Il ne le dira jamais publiquement évidemment, mais l’argent qu’il dispose provient des échecs qu’il a essuyés cet été avec les dossiers Markov et Radulov.

Radulov a d’ailleurs indiqué qu’il avait hâte de revenir jouer à Montréal, car il a aimé les partisans du Canadien, mais il ne doit pas se faire d’illusion, car il se fera huer le 13 mars prochain au Centre Bell et même si Bergevin a offert la même offre que les Stars, c’est Alexander Radulov qui a décidé de quitter et non l’inverse.

« Je suis désolé de ne pas être resté, mais c’était une décision que je devais prendre. On ne pouvait pas s’entendre. Ça arrive parfois dans le sport. »

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