Andrew Cogliano reste dans l’expectative avant le repêchage d’expansion

Sous contrat à Anaheim jusqu’en 2018, Andrew Cogliano (30 ans) sait pourtant que son futur avec les Ducks n’est pas garanti. Avec le repêchage d’expansion en ligne de mire, l’homme de fer pourrait en effet être amené à prendre la direction de Las Vegas, sa franchise se débattant actuellement avec la problématique d’une brigade arrière très dense à protéger.

Doué défensivement, ultra-fiable sur le plan physique et capable de contribuer sur une base régulière en attaque (35 points, dont 16 buts cette saison), Cogliano possède un profil qui risque bien d’intéresser les Golden Knights, pour peu qu’il soit disponible le 21 juin prochain. Avec de nombreux impératifs quant à la gestion de leur effectif (quatre clauses de non-mouvement, notamment), les Ducks ne pourront peut-être pas s’offrir le luxe de protéger leur ailier, ce qui entraîne logiquement des questionnements sur son avenir en Californie:

« Ce pourrait être assez bizarre. Je n’ai pas parlé de tout ça avec Bob (Murray, le DG d’Anaheim, ndlr) et je ne crois pas qu’il ait dit quelque chose sur ça » a assuré Cogliano à Eric Stephens, du Orange County Register. « C’est un scénario différent. Je suppose qu’on doit s’y préparer mentalement, puisqu’il existe une possibilité pour que ça arrive. Mais pour moi, je m’occupe simplement de mes affaires. […] Être protégé? Oui, ça compte. On veut forcément qu’ils (la haute-direction, ndlr) vous considèrent comme une pièce de l’équipe. Se sentir désirer… Et si on n’est pas protégé, et bien c’est la vie. C’est comme ça et il faut faire avec. On peut s’en servir comme une motivation. C’est ce que je ferais, je m’en servirais comme une motivation pour bien jouer. »

Avec un contrat à 3 M$ l’année valable jusqu’à l’été prochain, Cogliano représenterait à coup sûr un bon ajout pour les Golden Knights, qui mettraient la main sur un ailier régulier, utile dans les trois zones et en infériorité numérique. En principe, les Ducks devraient pouvoir le conserver à la faveur d’un schéma de protection en 7-3-1 (sept avants, trois arrières, un gardien). Toutefois, l’état actuel de la brigade défensive de l’équipe, bardée de talents, devrait inciter la direction à privilégier le format à 8 patineurs, plus un portier. Un scénario qui rendrait la protection de Cogliano plus difficile à mettre en œuvre.

Ainsi, l’avenir du solide attaquant devrait donc être lié à celui de Sami Vatanen, l’arrière le plus susceptible d’être transigé par Anaheim. On pense aussi au cas Kevin Bieksa, qui pourrait accepter de lever sa clause de non-mouvement afin d’aider sa formation à protéger un autre joueur. Deux éléments qui pourraient permettre à Anaheim de passer sur un format 7-3-1 sans pour autant perdre sans contrepartie un défenseur de qualité. Et ainsi, avoir la possibilité de conserver Andrew Cogliano jusqu’à l’issue de son contrat.

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