Après un mauvais début de saison, Frederik Andersen est l’un des grands artisans de la saison fructueuse des Leafs

En septembre dernier, alors que la plupart des observateurs y allaient de leurs prévisions quant au futur classement dans la LNH, peu donnaient de chance aux Maple Leafs de Toronto. Cette formation, qui a connu une saison de misère en 2015-2016, venait de repêcher Auston Matthews et continuait son processus de reconstruction. Or, en date d’aujourd’hui, la formation dirigée par Mike Babcock occupe le 3e rang dans la division Atlantique grâce à un dossier de 35-24-15. Cet excellent rendement est bien sûr l’oeuvre d’un bon jeu collectif, mais les performances du gardien Frederik Andersen sont certes à la base de ce succès.

Un gardien dominant après un difficile départ
Le mois d’octobre en fut un à oublier pour le gardien d’origine danoise. En effet, il a cumulé une fiche de 2-2-3, une moyenne de buts alloués de 3,67 ainsi qu’un pourcentage d’arrêt de 0,876. Ce départ avait de quoi inquiéter les partisans torontois, eux qui voyaient en Andersen un réel gardien numéro un. Or, la patience aura été payante pour eux, puisque depuis le 1er novembre, le rendement d’Andersen est digne d’un gardien partant:

Rendement de Frederik Andersen du 1er novembre à aujourd’hui
28-13-11, 2,50 buts alloués/match, 92,36% d’arrêt

À titre comparatif, les gardiens auxiliaires des Leafs cette saison (Jonas Enroth, Antoine Bibeau et Curtis McElhinney) ne cumulent que 5 victoires de façon combinée, ce qui illustre toute l’importance de pouvoir compter sur Andersen entre les poteaux. Alors que l’équipe est en voie de se qualifier pour les séries d’après saison, il sera fort important qu’Andersen continue de performer comme tel si Toronto désire faire un petit bout de chemin. Présentement blessé, le gardien de 27 ans devrait revenir au jeu sous peu si l’on se fie aux dires de son entraîneur.

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