Au final, ce n’était peut-être pas la faute de Joel Quenneville…
Cela va très mal à Chicago. On refuse de basculer vers le mot «reconstruction», mais visiblement, ce chemin devrait être emprunté par Stan Bowman et son équipe. Au cours des 19 derniers matchs, les Blackhawks n’ont remporté que trois rencontres. Ce pauvre rendement avait d’ailleurs coûté l’emploi de Joel Quenneville, un pilier de cette organisation depuis des années. Or, il semblerait que le changement d’entraîneur n’ait absolument rien changé sur le rendement de la formation.
En effet, depuis l’arrivée en poste de Jeremy Colliton, les Hawks présentent une fiche de 3-9-2. Ce n’est probablement pas le rendement que l’on s’attendait chez les hauts dirigeants à Chicago lorsqu’ils ont pris la décision de limoger Quenneville. Il semblerait que la philosophie derrière le banc ne soit pas la cause des déboires à Chicago, qui en arrache depuis l’an dernier. Des changements majeurs seront anticipés cet été et espérons que l’organisation ne fera pas les mêmes erreurs qu’il y a deux ans, en rapatriant des joueurs des années où Chicago dominait.
Cette stratégie n’aura rien apporté aux Hawks, si ce n’est que des défaites. Brandon Saad est incroyablement décevant et l’an dernier, Patrick Sharp n’avait guère fait mieux. La décision de remplacer un joueur comme Artemi Panarin par Saad et Sharp devient donc l’une des pires que Bowman a prises depuis son entrée en fonction. Avec un bassin de jeunes relativement intéressant présentement, l’organisation devra choisir entre un «reset» complet ou de nager encore dans les eaux conservatrices de se dire qu’avec Kane et Toews, tout est permis.
[STATS_EQUIPE]CHI[/STATS_EQUIPE]
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