Bruce Boudreau se confie avant de revenir à Anaheim
Durant la saison morte, Chuck Fletcher, directeur général du Wild, a prospecté en Californie afin d’embaucher son nouvel entraîneur-chef. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’arrivée de Bruce Boudreau à Saint Paul est jusqu’ici une franche réussite. Après avoir hérité d’une franchise à la croisée des chemins suite au départ de Mike Yeo, l’ancien technicien des Ducks a mis son groupe sur la bonne voie en développant un jeu solide, bien aidé par l’excellente saison de son gardien vedette, Devan Dubnyk. Une belle revanche pour celui qui, quelques mois plus tôt, a été forcé de quitter Anaheim après un énième revers lors d’un match 7 des séries, cette fois-ci contre les Prédateurs. La conclusion d’une année en montagne russe pour les locataires du Honda Center, qui fut entamée sur un faux-rythme alarmant, avant de se conclure en boulet de canon. À l’aube de retrouver, ce soir, la patinoire de son ancienne équipe, Boudreau est revenu sur ce passif dans les colonnes du Star Tribune:
« Ma femme et moi, nous le savions. Nous savions qu’arrivés en novembre, ça pouvait se produire. On continuait de se dire ‘c’est aujourd’hui, c’est aujourd’hui’ mais ça ne s’est jamais fait. Il (Bob Murray, le DG) ne m’a pas viré » a-t-il expliqué à Michael Russo, « Puis ensuite nous avons eu une bonne passe (27-7-4 sur les 38 derniers matchs) mais nous savions toujours que si nous passions près de gagner la Coupe Stanley, on ne resterait pas, car l’année précédente, lorsque nous avions atteint les Finales d’association, il ne m’avait pas donné un vote de confiance. »
Alors que Boudreau a amorcé cette saison un brillant rebond dans le Minnesota, le coach ne cache cependant pas sa nervosité au moment de faire face à cet alignement qu’il a dirigé pendant presque 5 ans. D’une certaine manière, les sentiments sont un peu les mêmes que lorsqu’il dut croiser le fer avec les Capitals après sa mise à l’écart du Verizon Center en novembre 2011:
« Quand nous avons joué Washington pour la première fois, je me souviens d’avoir constaté à quel point Alex Ovechkin pouvait être rapide, à quel point il pouvait être fort. Le fait est que, quand on le voit au quotidien, on finit par prendre ça comme un truc normal » a-t-il expliqué au Star Tribune, « Donc, je redoute ça maintenant: Getzlaf, Perry, Kesler, Fowler vont-ils être aussi bons? »
Quoi qu’il en soit, c’est dans la peau du favori que le Wild, fort de son bilan actuel de 24-9-5, va se présenter en Californie. Un duel prometteur, qui s’engagera ce soir sur la glace du Honda Center, à 20h heure de l’Est.
[STATS_EQUIPE]MIN[/STATS_EQUIPE]
[STATS_EQUIPE]ANA[/STATS_EQUIPE]
Commentaires