Ces vétérans sont-ils susceptibles d’être échangés par les Coyotes?
S’il y a bien une chose que le récent tapage médiatique autour d’Anthony Duclair nous a appris, c’est que les Coyotes semblent prêts à bouger. Minés par une saison désastreuse sur le plan sportif, les locataires de la Gila River Arena devront tenter de capitaliser sur la valeur de certains éléments, afin de préparer l’avenir. Pour autant, la franchise du désert ne compte pas non plus sur de nombreux atouts susceptibles de trouver preneur, avec un nombre d’agents libres en devenir assez réduit.
Récemment, Richard Morin, de l’Arizona Republic, s’est ainsi penché sur l’attitude qui devrait être celle du DG local John Chayka vis-à-vis du marché des transactions. Outre le cas Duclair, les options du haut-dirigeant lui paraissent ainsi limitées :
« On a dit que le défenseur Oliver Ekman-Larsson a été mentionné dans plusieurs conversations, mais Chayka a réfuté ces rumeurs en décembre » écrit-il dans son billet. « Tout de même, les Coyotes possèdent quelques vétérans (Niklas Hjalmarsson, Brad Richardson, Tobias Rieder) qui pourraient intéresser certaines équipes. »
Puisque le directeur général rechigne donc, logiquement, à échanger OEL, les vétérans susceptibles de quitter le désert ne sont finalement pas légions. Parmi les trois éléments cités plus haut, seul Brad Richardson sera agent libre sans restriction cet été. À Glendale, les autres joueurs s’apprêtant à rejoindre le marché de l’autonomie ne possèdent qu’une petite valeur (Zac Rinaldo, Luke Schenn, Kevin Connauton) ou bien viennent juste de rejoindre l’équipe (Antti Raanta). Dès lors, il n’est pas surprenant de voir les noms de Tobias Rieder et Niklas Hjalmarsson être évoqués.
Débarqué de Chicago en juin dernier, en retour des jeunes Connor Murphy et Laurent Dauphin, ce dernier connaît jusqu’ici une saison marquée par les problèmes physiques. Touché par une blessure au haut du corps, l’arrière suédois n’a pu prendre part qu’à 17 rencontres, seulement, depuis son arrivée dans la vallée du Soleil. Une courte fenêtre durant laquelle l’ex-Blackhawk a cumulé 4 assistances, sans inscrire le moindre but.
Avec une cote qui reste encore élevée et un contrat courant jusqu’en 2019 (4,1 M$ l’année), Hjalmarsson semble représenter une belle opportunité sur le marché des échanges. Engagés dans une lutte acharnée pour les Séries, les Islanders, qui souffrent de manques indiscutables à la ligne bleue, pourraient par exemple profiter d’un tel ajout d’ici la date limite des transactions.
En attaque, c’est le nom de Tobias Rieder qui est évoqué, lui qui affiche pour l’heure une production de 13 points (6 buts, 7 assistances) en 43 matchs. C’est peu, et c’est d’autant plus préjudiciable qu’à l’inverse d’un Martin Hanzal, l’avant ne peut pas compter sur la carte « joueur de centre » pour doper sa valeur sur le marché.
Cependant, le jeu du Bavarois ne se rapporte pas uniquement à ses performances offensives, notre homme restant le troisième attaquant le plus utilisé par les Coyotes en infériorité numérique (1:36 de temps de glace par match à 4-contre-5). À forces égales, Rieder reçoit également un pourcentage important de mises en zone défensive (57,2%), Rick Tocchet semblant ainsi lui accorder une certaine confiance dans son propre territoire.
Agent libre avec restriction en fin de saison, l’ailier de 25 ans cherchera bientôt à signer une nouveau contrat très important pour la suite de sa carrière. Joueur responsable, capable d’apporter une certaine profondeur à l’attaque, Rieder pourrait faire le bonheur de plusieurs équipes, même s’il n’est pas dit que John Chayka soit décidé à s’en séparer. Résolument jeune, l’Allemand peut encore se rendre utile sur le long terme à Glendale, malgré le contexte de reconstruction.
Reste enfin le cas Brad Richardson, auteur jusqu’ici de 6 points (1 buts, 5 assistances) en 37 matchs. Lui aussi touché par les blessures (haut du corps), le centre demeure une pièce importante de l’infériorité numérique des Coyotes (2:00 par match, soit pratiquement autant que les 2:01 de Jason Demers, le joueur le plus utilisé par Tocchet dans ce contexte), tout en supportant un nombre très important de mises en zone défensive (67,6%). Autre corde à son arc, ses bonnes performances dans le cercle des mises au jeu, avec un taux de réussite à 54%, qui le classe au premier rang chez les centres de l’Arizona. Autant d’atouts qui pourraient permettre au vétéran de se rendre utile à des équipes en quête de rigueur et de solidité sur leur bottom-6. Financièrement, l’investissement reste également très abordable (2,083 M$ l’année) pour un joueur de location.
D’après vous, l’un de ces trois éléments est-il susceptible de quitter le désert au cours des prochaines semaines?
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