Charlie Lindgren a forcé la main de la direction
Dans le hockey d’aujourd’hui, on emploie souvent le vieux dicton: « le malheur des uns fait le bonheur des autres » et c’est d’autant plus vrai concernant la situation des gardiens de but du Canadien de Montréal.
Carey Price est encore bien en selle pour les 8 prochaines saisons, que ça plaise ou non aux partisans, mais il est plus question de la situation du gardien auxiliaire, car elle en a fait couler de l’encre depuis près de 2 mois. La blessure de Price, survenue en novembre, a forcé Marc Bergevin à rappeler Charlie Lindgren du Rocket de Laval afin de le jumeler à Al Montoya qui, malgré des performances difficiles, remportait ses matchs en général. Montoya a également subi une blessure, ce qui a obligé la direction de l’équipe à réclamer nul autre qu’Antti Niemi, lui qui venait de passer une 2e fois au ballottage en moins de 2 mois.
Pendant l’absence des 2 premiers gardiens de l’équipe, Lindgren a brillé devant le filet du Canadien, malgré qu’il n’ait récolté que 3 victoires en 8 départs. Cette séquence de 8 matchs a permis à Lindgren de démontrer qu’il peut jouer dans la LNH sur une base régulière. On peut se questionner sur sa capacité à devenir un vrai #1, mais il peut certainement prendre le poste de #2 pour commencer. Le problème dans tout ça, c’est qu’on avait Montoya sous contrat jusqu’en 2019, ce qui forçait Lindgren à retourner avec le Rocket encore l’an prochain.
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Bergevin a donc envoyé Montoya à Edmonton contre un choix conditionnel de 4e ronde en 2018. Cette condition impose que Montoya dispute un minimum de 7 matchs durant le reste de la saison, car dans le cas contraire, le Canadien recevrait un choix de 5e ronde. Quoi qu’il en soit, la transaction peut paraître mineure, mais elle permet d’ouvrir les portes à Lindgren dès l’automne 2018. On peut également parler d’économie sous le plafond salarial, car on sauve environ 350 000$ présentement avec Niemi, mais on devra remettre Lindgren sous contrat pour l’an prochain et son salaire devait être dans les alentours d’un million par saison.
Antti Niemi n’est sous contrat que pour la présente saison et malgré l’absence de victoire pour lui cette saison, le finlandais se débrouille plutôt bien devant la cage du tricolore. On a donc conclu que Niemi pouvait terminer la saison aux côtés de Price afin de faire une place au jeune Lindgren en 2018.
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Évidemment, le jeune homme de 24 ans doit mériter son poste à l’automne, mais ce poste, il ne peut que le perdre présentement. Le Canadien n’est pas une machine à développer des joueurs et encore moins dans les 10 dernières années, mais dans le cas du gardien Lindgren, on peut dire que la direction de Marc Bergevin a vue quelque chose en Lindgren qui pourrait permettre à l’organisation de récolter des dividendes dans un avenir à moyen terme.
Comme quoi, le malheur des uns fait vraiment le bonheur des autres.
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