Chronique vintage | Depuis sept ans, personne n’a atteint cette marque établie par Martin St-Louis
Le petit attaquant de Laval a connu une superbe carrière au sein du circuit Bettman alors qu’il n’a jamais été repêché. Bien peu de joueurs ont été en mesure d’accumuler au-dessus de 1000 points tout en ayant été boudé par les 30 organisations au cours du repêchage amateur. Valsant entre la IHL et la LAH, St-Louis réussit à s’établir en début de carrière chez les Flames avant qu’il ne déménage pour Tampa Bay. De là, il s’impose dès les années 2000 et voit sa production offensive augmenter d’année en année pour ainsi atteindre un sommet personnel en 2006-2007 avec 107 points. Toutefois, son rendement ne lui permet point de mettre la main sur le championnat des marqueurs, qu’il avait remporté trois ans plus tôt avec 94 points.
L’indétrônable et probablement pour encore longtemps
Le multirécipiendaire du trophée Lady Byng attendra pendant six ans avant de remettre la main sur le titre de champion de la colonne des points. Depuis, personne n’a pu égaler la marque établie cette année-là. En effet, Martin St-Louis devenait le plus vieux joueur (37 ans à l’époque) à remporter le trophée Art Ross. Cumulant 60 points en 48 parties, il termine devant des jeunes fringants tels que son coéquipier Steven Stamkos, Alex Ovechkin, Sidney Crosby et Patrick Kane respectivement.
Depuis, personne de son âge n’a été en mesure de battre ce record. L’année suivant cet exploit, St-Louis voit sa production stagner à 60 points, mais répartis sur plus de rencontres étant donné que ce n’était plus l’année du lock-out. Il cumule huit points supplémentaires chez les Rangers de New York, qui l’ont acquis à la date limite des transactions cette saison-là. Au moment de la transaction, c’était St-Louis qui menait la colonne des points à Tampa Bay, mais l’équipe s’excluait des séries de plus en plus et avec les jeunes comme Palat, Johnson et Stamkos, il fallait faire de la place sur la masse.
Ceci dit, St-Louis demeure une figure marquante du Lightning. À lui seul, il a révolutionné le monde des petits joueurs dans la LNH, un attrait physique qui subissait son lot de préjugés à l’époque. De plus, il est maintenant considéré comme un exemple de persévérance à travers la LNH étant donné son parcours de joueur non repêché pour devenir très rapidement l’un des meilleurs du circuit. S’il n’avait connu qu’une seule saison de 100 points pour ensuite s’éteindre, probablement que son nom ne serait pas aussi connu. Toutefois, c’est la constance et le maintien de ses standards de production qui font de lui l’un des meilleurs joueurs ayant évolué au cours des années 2000 jusqu’ici.
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