Cody Franson et les Maple Leafs, un divorce assuré

Pierre LeBrun est d\’avis qu\’à moins d\’un revirement de situation majeur concernant les pourparlers contractuels entre le clan Franson et la haute direction des Maple Leafs, l\’arrière des bleus devrait endosser un nouvel uniforme d\’ici ou passer le 2 mars prochain. LeBrun confie que les deux partis se sont rencontrés la semaine dernière afin de trouver un terrain d\’entente. Toutefois, une montagne séparait les deux clans concernant l\’aspect financier et la durée de sa prochaine entente. L\’analyste croit que ce ne serait pas non plus dans l\’intérêt de Dave Nonis d\’avoir à gérer un autre contrat de longue durée au sein de sa formation. Même si Franson a seulement 27 ans et qu\’il connait du succès en ce moment, si Nonis agissait dans ce sens, il s\’enlèverait de la flexibilité à long terme et pourrait en quelque sorte se lier les mains s\’il souhaite effectuer des changements majeurs à Toronto au cours des prochains mois.

Ainsi, l\’ensemble de ses dires mène à une transaction. LeBrun ajoute qu\’heureusement pour les Maple Leafs, il y a beaucoup de demandes cette saison pour un défenseur droitier de son calibre. Franson dont le contrat viendra à échéance au premier juillet prochain pourrait se joindre à une formation ayant de bonnes chances de remporter le prestigieux trophée. En terminant la présente saison sur une lancée en plus de bien paraître éventuellement en séries de fins de saison, Franson pourrait se décrocher une lucrative entente sur le marché des agents libres au premier juillet prochain.

Outre Franson, Mike Santorelli et Daniel Winnik sont deux autres joueurs dont le contrat expira en fin de saison. Concernant Winnik, LeBrun croit que l\’avant qui pratique un jeu très fiable des deux côtés de la patinoire pourrait bien changer de camp d\’ici le 2 mars. Son prix d\’acquisition étant très bas, plusieurs formations pourraient bien faire l\’addition de ce joueur dans leur alignement. En terminant, les Rangers de New York et les Canucks de Vancouver font partie de la longue liste de formations qui aimeraient faire l\’acquisition de Santorelli. L\’agent de Santorelli aurait déjà signifié que son client souhaite demeurer à Toronto, mais qu\’en retour il souhaiterait une prolongation de contrat de 3 ans d\’une valeur avoisinant les 9 millions de dollars. Reste à voir ce dont Nonis fera dans ce dossier.

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