Colin White, l’espoir des Sénateurs dont la situation contractuelle semble déjà compliqué
L’espoir de grande qualité des Sénateurs ne possède toujours pas de contrat d’entrée en LNH depuis sa sélection en première ronde en 2015. Présentement, les options qui s’offrent sont claires: accepter un contrat d’essai en LAH pour le restant de la saison ou signer un contrat d’entrée de trois ans, dont la première année serait effective dès maintenant. Évidemment, dans le deuxième cas, les Sénateurs seraient perdants puisqu’ils perdraient une année complète à son contrat recru, qui rémunère actuellement pour un maximum de 925 000$ sur la masse salariale. Bien que les discussions soient en cours, il semble que les deux partis ne s’entendent pas sur les options présentées ci-haut.
Le contexte actuel est-il bon pour son développement ?
Les Sénateurs sont au coeur d’une course avec le Canadien de Montréal pour la suprématie de la division Atlantique. Bien que leur place en séries ne soit qu’officieuse, la troupe de Guy Boucher risque fort bien d’y participer. Or, est-ce vraiment le bon moment d’insérer un joueur comme Colin White au sein de l’alignement ? Comme l’explique Bruce Garrioch, la période actuelle de l’année n’est définitivement pas la meilleure pour un joueur qui entre dans le hockey professionnel pour la première fois afin d’apprendre «la game.» En fait, le temps n’est plus à l’apprentissage au mois de mars et Colin White, bien qu’il soit très talentueux, n’est pas un joueur de la trempe de McDavid, Matthews, Marner ou Laine, soit des athlètes qui dominent immédiatement à leur arrivée dans la ligue.
C’est donc dire que la meilleure option pour le développement de White serait d’accepter l’offre d’un essai en LAH, pour ensuite, à l’été, parapher un contrat d’entrée. Toutefois, il semblerait, selon Garrioch, que l’agent de White ne soit pas disposé à une telle entente. Il est évident que celui-ci désire un contrat dans l’immédiat, permettant ainsi à son poulain de se sortir rapidement du contrat d’entrée pour accéder à un contrat plus lucratif seulement qu’après deux saisons complètes. Le hockey est une question de gros sous dans le monde d’aujourd’hui, mais Colin White et son clan devront comprendre que de privilégier l’argent au développement peut s’avérer dévastateur sur une carrière. L’attaquant devrait prendre une décision d’ici quelques jours, lui qui e veut plus se joindre au Boston College afin d’entamer sa carrière professionnelle.
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