De retour au Centre Air Canada, Randy Carlyle garde un souvenir amer de son départ de Toronto

Les Ducks rendent visite aux Maple Leafs lundi soir et ce sera également le retour de Randy Carlyle derrière un banc du Centre Air Canada, une situation qui ne s\’est pas vue depuis son congédiement en 2015. Ayant mené les Leafs à leur première participation en séries depuis 2004, Carlyle a dirigé la franchise pendant quatre saisons avant de se faire montrer la porte de façon impromptue. En effet, lorsque l\’état-major a décidé de jeter l\’éponge envers son entraîneur, l\’équipe se situait au rang de meilleur deuxième. Une décision bien dure à comprendre, même pour le principal intéressé:

\’\’Ils ne m\’ont jamais donné de raisons. Ça serait de mentir que de dire que ce n\’est pas spécial de revenir ici. Toutefois, je ne me suis pas écrasé. Je suis là, maintenant.\’\’

Un goût amer demeure présent dans ces propos, lui qui avait connu un franc succès à la barre des Leafs en étant l\’un des meilleurs entraîneurs depuis Pat Quinn. Maintenant de retour chez les Ducks pour un deuxième passage, Carlyle avoue qu\’il a du ajuster son style de système afin de ne pas étouffer des joueurs comme Corey Perry et Ryan Getzlaf. En effet, le système préconisé par Carlyle relève de la possession de rondelle et bien que les statistiques avancées prouvent l\’efficacité de son système, le rendement offensif de celui-ci tend à démontrer le contraire.

Malgré tout, son équipe s\’en tire très bien jusqu\’ici avec une fiche de 16-11-5, mais les Ducks devront peser sur l\’accélérateur après les Fêtes puisque la compétition est très féroce. Avec six présences en séries d\’après-saisons et avec une Coupe Stanley en poche, Carlyle possède un excellent pedigree. Toutefois, les circonstances de son congédiement demeurent nébuleuses et une des seules explications plausibles serait que les Leafs avaient déjà tâté le terrain avec Mike Babcock, entré en fonction l\’année suivante. Si tel est le cas, Toronto a effectué un changement pour le mieux, malgré le bon rendement de Carlyle.

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