Depuis son retour au jeu, Matt Murray est injouable | Les Penguins prennent leur envol
Tout le monde se souvient des grands débuts de Matthew Murray sur le circuit Bettman lors de la saison 2015/2016. Le jeune gardien de 21 ans qui brulait la ligue en AHL a impressionné dès ses premières parties dans la grande ligue. Avec deux coupes Stanley à ses deux premières saisons, Fleury partit pour Las Vegas, beaucoup d’attente était placée sur ses épaules. 2017/2018 devenait sa première saison « ordinaire » alors qu’il devait faire oublier Marc André Fleury, un exercice certes terni par une deuxième commotion. Il devait rebondir en 2018/2019.
Un début de saison affreux
Victime d’une nouvelle commotion après seulement deux départs, les partisans ont commencé à s’inquiéter. Il reviendra finalement au jeu rapidement, mais les statistiques ne suivent pas, malgré un jeu blanc Murray rend une fiche de 3.50 buts accordés pour 0.893 de taux d’efficacité sur le mois d’octobre. L’attaque des Penguins lui permet néanmoins de remporter 4 victoires sur 6 parties. Le mois suivant sera pire, le #30 des Penguins ne signera aucun gain pour une moyenne de 3.60 buts alloués et un taux horrible de 0.850. Une blessure au bas du corps viendra ponctuer son mois de novembre. À ce moment-là, les Penguins pointaient au 12e rang à l’Est (8-8-4).
Casey DeSmith assure l’intérim
DeSmith a toujours répondu présent quand il a été appelé à défendre le filet de Pittsburgh. Après un début de saison satisfaisante en tant que backup (ses statistiques personnelles étaient meilleures que Murray, tout comme la saison dernière d’ailleurs), il est propulsé au rôle de numéro 1 le temps que Matt revienne en santé. Là encore même si les victoires ne sont pas toujours au rendez-vous il fait bonne figure et rends de très correctes chiffres personnelles. Nul doute que Murray sent le souffle de DeSmith sur sa nuque et sait qu’il devra en donner plus pour retrouver son fauteuil de #1 au sein du personnel des gardiens.
Un retour au jeu et un niveau de jeu exceptionnel
Au moment de retrouver le filet, un mois après sa blessure au bas du corps, Pittsburgh est 8e dans l’Est (13-11-6). A partir de ce moment, sentant la pression exercée par son auxiliaire, il s’est mis à jouer son meilleur hockey. C’est comme s’il lui fallait de la concurrence pour arriver à le motiver, le fouetter, à donner le meilleur de lui même. C’était déjà le cas quand il partageait les buts avec Marc-André Fleury. En santé, il a gagné les 8 derniers matchs, un taux d’efficacité de 0.963, une moyenne de 1.24 en plus de signer deux jeux blancs. Des statistiques tout simplement hallucinantes sur un pareil segment. Les efforts combinés de Murray et DeSmith (dont les statistiques ne dérougissent pas), permettent aux Pens de pointer désormais à la 5e place à l’Est (24-13-6) au moment d’écrire ces lignes à deux points de Toronto 2e.
Le talent de Murray n’est plus à démontrer, mais est-ce que les deux coupes gagnées très tôt dans sa jeune carrière peuvent impacter sur sa motivation. Il y a comme une impression qu’il doit être poussé, challengé en permanence pour performer. Nul doute que s’il reste en santé (déjà plusieurs commotions à seulement 24 ans) et joue comme il sait le faire, il pourra demander un gros salaire à la fin de la campagne 2019/2020.
#LetsGoPens Matt Murray affiche un dossier de 8-0-0 avec une moyenne de 1,24, un taux d’efficacité de ,963 et 2 jeux blancs lors de ses 8 derniers départs… pic.twitter.com/xycH6iSkTY
— Stéphane Laberge (@sportslabs) 10 janvier 2019
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