Difficile de ne pas imaginer ces deux espoirs du Canadien sur la même paire pour le futur
En prévision du repêchage qui se tiendra le 6 et 7 octobre prochain, pensons un peu aux espoirs déjà en place chez les Canadiens. Pendant que Mattias Norlinder fait ses preuves en ce moment dans la SHL, Alexander Romanov attend patiemment le début du camp d’entraînement du Canadien pour faire les siennes. Sans vouloir trop mettre de pression sur leurs épaules, ces deux jeunes présentent un bon potentiel et c’est assez facile de croire qu’ils seront directement liés aux succès du Tricolore dans un avenir pas si lointain. Plus précisément, à mes yeux, ce sera fort probablement sur la même paire qu’on les verra jouer pour de nombreuses années.
Je m’explique.
Tout d’abord, ce n’est pas pour tout de suite. Le Russe n’a pas encore foulé une glace professionnelle en Amérique du Nord et le Suédois en est à la première année de contrat d’une entente de deux ans en Suède. Néanmoins, si on se projette dans l’avenir (4 ou 5 ans), ce sont deux arrières dont le style complémentaire sied très bien à la LNH actuelle.
L’élément qui revient dans les deux camps est la mobilité. Alors que Romanov est un patineur agile et puissant dans les premiers pas, Norlinder présente une excellente technique dans les quatre directions et une vitesse de pointe notable. Tout en étant capables de se mouvoir parfaitement sans la rondelle, ces deux joueurs le font tout aussi bien avec celle-ci (surtout pour l’arrière de Frolunda en SHL). Avec la défensive actuelle du Canadien qui affiche surtout de gros défenseurs dont la mobilité et les habilités avec la rondelle sont discutables, je ne peux m’empêcher de croire que les deux jeunes amèneront un vent de fraîcheur au corps défensif.
Ensuite, Alexander Romanov est un défenseur gaucher jouant généralement de son côté fort. Pour Norlinder qui est aussi un gaucher, il a un peu plus de polyvalence. Je n’ai pas de chiffre pour le prouver, mais pour avoir vu une grande quantité de matchs de ce joueur l’an passé et cette année en SHL, il est utilisé à droite. Donc, au niveau de la latéralité, ce n’est pas un problème de mettre Norlinder de son côté « faible » dans la LNH.
Quand je dis que leur style respectif s’agence ensemble, c’est simple. Le Russe, très robuste, est un expert en défensive qui est capable de transporter le disque et de le distribuer. Pour le Suédois, c’est un quart-arrière qui excelle en transition ainsi qu’en territoire adverse et qui est compétent dans son territoire. Ainsi, les forces de l’un compensent les faiblesses de l’autre dans et ça pourrait fort bien donner un mélange plus qu’intéressant pour le Canadien.
Attention, je ne dis pas que ça se fera automatiquement ainsi que sans l’ombre d’un doute. De plus, on ne sait pas si l’entraîneur en place utilisera Norlinder à droite, mais ça demeure une possibilité et c’est trop un match parfait à mes yeux pour ne pas être considéré. Néanmoins, beaucoup de hockey reste à jouer jusqu’à avoir seulement la possibilité d’imaginer de les mettre sur la même paire de défensives. Le premier élément de réponse nous sera donné cette année, alors que nous allons voir de quel bois Romanov se chauffe en Amérique du Nord.
Je vous laisse sur les deux profils détaillés que j’ai publiés sur ces deux jeunes afin que vous ayez une idée plus imagée de leur talent respectif. Ensuite, vous pouvez voir en bas du texte l’ensemble des rapports de matchs qui ont été produits jusqu’à maintenant sur les espoirs du Canadien.
J’ai écrit ce texte hier et, ce matin, Mathias Brunet a partagé un article concernant Mattias Norlinder. L’entraîneur de l’espoir du Canadien confirme qu’il voit Romanov et Norlinder pour au moins 10 ans ensemble chez le Canadien.
Le Canadien | De quoi s’emballer avec Mattias Norlinder… https://t.co/RQWrvdliBV
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) October 2, 2020
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