Drew Doughty avoue avoir utilisé les Maple Leafs pour négocier avec les Kings

Le contrat actuel de Drew Doughty termine à l’été 2019 et la faramineuse entente signée le 1er juillet dernier sera effective par la suite. L’arrière des Kings a apposé sa griffe au bas du plus lucratif contrat offert à un défenseur de la LNH jusqu’ici avec un salaire annuel de 11M$. Les Kings s’assurent donc de la présence de l’excellent défenseur jusqu’en 2027, avec une clause de non-mouvement complète jusqu’en 2023 ainsi qu’une clause modifiée jusqu’à la conclusion de l’entente. En entrevue avec Pierre LeBrun pour le compte de l’éditorial The Athletic, Doughty s’ouvre de façon très honnête sur ses méthodes de négociation, notamment du fait qu’il ait utilisé les Maple Leafs pour obtenir ce qu’il voulait des Kings.

«Les choses que j’ai mentionné auprès des médias lors des négociations étaient en partie vraies, mais en même temps, je les disais pour m’assurer que les Kings ne croient pas hors de tout doute que je resterais à Los Angeles. Ainsi, ils ne pouvaient pas m’arnaquer sur mon nouveau contrat»

Ces «choses qu’il a mentionné» sont bien entendu les fameuses rumeurs qu’il serait intéressé à se joindre aux Maple Leafs de Toronto. Doughty a laissé sous-entendre à plusieurs reprises qu’il serait intéressé par une offre des Leafs en tant qu’agent libre, à l’instar des propos tenus par John Tavares. Or, ce dernier a tenu parole en se joignant à l’organisation de Toronto alors que du côté de Doughty, on ne souhaitait que faire réaliser aux Kings qu’il n’y avait aucune certitude qu’il désirait demeurer à Los Angeles. L’organisation a donc dû donner à Doughty ce qui lui revenait, plutôt que de jouer sur le fait qu’il souhaitait vraiment rester à Los Angeles et en l’occurrence, lui offrir un peu moins.

Une stratégie qui peut déplaire à certains, mais dans le hockey aujourd’hui, qui ressemble un peu trop souvent à une business, Drew Doughty à penser à lui d’abord, sans s’enlever de la tête qu’il souhaitait vraiment rester à Los Angeles pour le reste de sa carrière, comme il le confie à LeBrun dans son entrevue.

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