Elias Pettersson dans une classe à part, il réussit à lui tout seul à vaincre l’Avalanche
Difficile de ne pas être enjoué ce samedi matin, lorsqu’on est un partisan des Canucks de Vancouver. Au terme d’un match haletant, les jeunes joueurs de Vancouver ont réussi à tenir tête à l’équipe en forme du moment, l’Avalanche du Colorado.
Le match a surtout été marqué par le génie d’un joueur. Tout juste arrivé dans la ligue, et à seulement 19 ans, Elias Pettersson semble être un joueur à part. Déjà capable de dominer une ligue majeure en Europe comme la SHL à seulement 18 ans, MVP de cette compétition et champion en titre, il porte maintenant sur ses épaules les Canucks de Vancouver.
Ce qui est impressionnant, c’est sa capacité à produire du danger sur chaque présence sur la patinoire. Il est l’auteur de deux passes exceptionnelles pour débuter la rencontre. Sur la première, il envoie une passe de break parfaite, pour Boeser, qui ne se fait pas prier pour conclure. Le second jeu est tout simplement exceptionnel. Tels les frères Sedin de la grande époque, il envoie une longue passe dans la rambarde derrière Grubauer, qui rebondit parfaitement dans la course de Boeser qui bat à nouveau le gardien de l’Avalanche.
Dans un match où les gardiens ne se sont pas illustrés, le trio magique de l’Avalanche composé de Rantanen, Mackinnon et Landeskog a répondu coup pour coup au jeune Suédois. Finalement, ils pensaient avoir fait le plus dur lorsqu’ils ont pris l’avantage à 1 minute 30 de la fin de la rencontre, mais c’était sans compter sur ce diable de Pettersson, qui a moins de 40 secondes du terme de la rencontre parvient à égaliser d’un beau lancé partie supérieure. La foule se soulève pour ce premier match de 4 points en carrière du Suédois.
S’en vient la prolongation, et vous l’aurez deviné, c’est encore Pettersson qui va faire la différence. Lancé dans la profondeur, il provoque la pénalité qui va permettre à Derrick Pouillot, de donner la victoire dans ce thriller aux Canucks, sur une passe de …. Elias Pettersson.
Le centre numéro 40, réalise donc un premier match de 5 points en carrière. À seulement 19 ans, il semble d’ores et déjà gagner le trophée Calder, mais il présente surtout une magnifique opportunité pour les Canucks de bâtir leur équipe autour de ce talent rare.
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