Elias Pettersson : le favori pour le Calder 2019?
Les Canucks ont terminé la dernière campagne à l’avant dernier rang de l’Association de l’Ouest avec une mince récolte de 73 points. C’est une décente aux enfers qui se poursuit pour les partisans des Canucks depuis la finale de la coupe Stanley en 2011. Avec l’annonce des retraites de Daniel et Henrik Sedin ce printemps, Vancouver a besoin de sang neuf. L’organisation a eu un certain espoir avec Brock Boeser l’an dernier jusqu’à sa blessure en mars. Celui-ci, d’ailleurs, devrait être prêt à temps pour le début de la prochaine campagne. Et comme si ce n’était pas assez, les Canucks viennent d’apprendre qu’Olli Juolevi, choix de première ronde en 2016, cinquième au total, devra s’absenter pour une longue période, car il devra être opéré au dos.
Le sort semble vouloir s’abattre sur les Canucks, mais à une exception près… L’étoile montante des Canucks, Elias Pettersson.
Choix de première ronde des Canucks en 2017, cinquième au total, Pettersson est un joueur très intriguant. Il a un talent brut, probablement un des meilleurs de sa jeune cuvée de 2017. Il a joué l’an dernier dans la SHL (Championnat de Suède élite de hockey sur glace) et a tout simplement tout raflé. Premièrement, il a terminé la saison comme premier pointeur de la ligue avec une récole de 56 points en 44 matchs, et ce, à l’âge de 19 ans seulement. Ensuite, ces statistiques lui ont permis de devancer le record d’un certain Peter Forsberg qui figurait au deuxième rang de l’histoire de la ligue pour un joueur en bas de vingt ans derrière Kent Nilsson. Finalement, comme si ce n’était pas assez, Pettersson a réussi à remporter avec son équipe, le Växjö Lakers, le trophée Mat Trophy remis aux champions des séries éliminatoires. Le jeune homme a été nommé le « MVP » des séries et a été surnommé « The Golden Boy ». Bref, une saison de rêve pour le jeune Suédois.
Maintenant, à quoi peut-on s’attendre d’Elias Pettersson l’an prochain? Est-ce qu’il sera de la formation partante des Canucks en octobre prochain? Certains ont peur que celui-ci ne soit pas prêt à cause de son poids, car en effet, Pettersson présente officiellement sur HockeyDB.com un poids de 161 livres. Est-ce impossible de tenir son bout dans la grande ligue avec ce poids? Un joueur comme Johnny Gaudreau prouve que ce ne l’est pas présentement avec 157 livres. Car, pour le reste, tous les espoirs sont permis. Ce jeune joueur possède tous les atouts : rapidité, créativité, responsabilité défensive et par-dessus tout, un lancer du poignet dévastateur. Le jeune homme en a fait une démonstration lors du dernier championnat du monde.
Jim Benning, directeur général des Canucks, a mentionné ces dernières semaines que son jeune espoir est prêt pour la Ligue nationale. Compte tenu de sa saison historique en Suède, Benning est conscient que les attentes envers Pettersson sont maintenant très élevées. L’état-major aurait l’intention de faire jouer Pettersson à l’aile gauche au début de la saison pour lui permettre de s’adapter aux glaces nord-américaines. Il reste à voir si celui-ci serait en mesure de compléter le premier trio composé de Horvat et Boeser ou il serait préférable de le faire jouer comme deuxième ou troisième centre.
Une période d’adaptation sera probablement nécessaire dans ce cas. Mais, ce qui est intriguant, c’est jusqu’à quel point le jeune homme aura besoin de temps pour s’adapter aux exigences du « grand show »? Il pourrait devenir une arme redoutable de la relève des Canucks dès l’an prochain et être un sérieux prétendant au trophée Calder.
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