En Arizona, Shane Doan prend son temps alors que les Coyotes connaissent des changements dans leur actionnariat

Cet été, l’avenir de Shane Doan en Arizona est une nouvelle fois sujet à caution. De fait, l’ailier canadien n’est pas encore fixé sur ses intentions, et attend de voir comment la franchise souhaite se restructurer à l’aube d’une campagne qui s’annonce encore difficile sur le plan sportif.

D’après John Gambadoro, animateur radio à Arizona Sports, du côté de Phoenix, les chances que Doan se donne de rester chez les Coyotes sont pour l’heure de 50-50. En principe, le vétéran devrait prendre une décision dans les deux prochaines semaines:

Doan at this point is 50-50 on coming back and expects to make a decision in next 10-14 days.

— John Gambadoro (@Gambo987) 12 juin 2017

Shane Doan has not spoken to anyone in Coyotes organization about his future, was waiting for ownership/management resolution before talking

— John Gambadoro (@Gambo987) 12 juin 2017

À l’heure actuelle, Doan ne s’est toujours pas entretenu avec ses dirigeants quant à son avenir. Parmi les éléments pris en considération par l’ailier, on retrouve notamment la question de l’actionnariat des Coyotes, qui vient de connaitre un changement conséquent. Hier, Sarah McLellan, de l’Arizona Republic, nous apprenait en effet qu’Andrew Barroway, l’homme d’affaires qui possédait 51% de la franchise il y a peu, a récemment racheté toutes les parts de l’équipe pour s’imposer comme l’unique propriétaire de la franchise. L’Américain, qui gère en parallèle un fonds spéculatif à Philadelphie, s’est notamment engagé à maintenir la formation dans son marché actuel, tout en se mettant en quête d’un nouveau PDG, dont la tâche première sera de travailler sur l’épineux dossier de l’aréna des Yotes.

Une arrivée qui pourrait être synonyme de stabilité pour l’Arizona, incitant ainsi Shane Doan à prolonger son bail au sein d’une formation qu’il connait par cœur. Rappelons que cette année, le jeune quadragénaire a totalisé 27 points (6 buts, 21 assistances) en 74 matchs. Bientôt agent libre, il avait paraphé un contrat d’un an l’été passé, pour un salaire de 3,876 M$.

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