En raison de ses récentes performances, Patrick Marleau a-t-il convaincu les Sharks pour un nouveau contrat ?
Le nouveau membre du club des 500 buts en carrière connait une bonne séquence actuellement de six parties avec au moins un point. Pendant cette période, le vétéran des Sharks compte sept buts et trois mentions d’assistance pour gonfler ainsi son cumulatif à 19-11-30. Son début de saison ne laissait pas présager un tel rendement puisqu’au cours des deux premiers mois d’activité, Marleau ne cumulait que huit points. Comme il devient joueur autonome sans compensation dès la conclusion de l’actuelle campagne, on est à se demander s’il pourra décrocher une extension de contrat avec l’équipe qui en a fait son choix de première ronde (2e au total) en 1997. Marleau est une réelle valeur sûre puisqu’en 19 saisons jusqu’ici, son plus faible nombre de parties en une saison s’élève à 74, totalisant ainsi sept campagnes de 82 matchs. Signera-t-il pour une 20e saison à San José ?
Il est évident que ses chances augmentent plus que la saison avance. Son rendement est plus que satisfaisant depuis les Fêtes et l’athlète de 37 ans pourra utiliser cet argument afin de se convaincre qu’il peut jouer encore. Il a les capacités pour disputer encore un minimum d’une campagne, c’est donc dire que la balle est dans le camp des Sharks. Comme l’explique Kevin Kurz, il est fort probable qu’une entente d’une seule saison lui soit octroyée. En effet, les jeunes Timo Meier et Kevin Labanc pourraient bien se tailler une place dans l’alignement, mais seront-ils en mesure d’y rester pour l’année entière ? Avec un vétéran de la trempe de Marleau, seulement sa présence se veut rassurante pour ces jeunes. Pourquoi un contrat d’un an ? La principale raison est qu’en 2018-2019, Marc-Édouard Vlasic, Martin Jones et Tomas Hertl en auront fini de leur contrat et les Sharks devront ouvrir le chéquier. Qui plus est, Meier et Labanc devraient être, à ce moment, des ailiers établis, ce qui enlève de la place dans l’alignement pour cette campagne.
Maintenant, Marleau se contentera-t-il d’un contrat d’une saison ? Si son homologue Joe Thornton obtient ce qu’il désire avec un contrat de trois ans, sera-t-il tenté d’en faire autant ? En fait, si Marleau signe pour plus qu’un an, les Sharks n’auront tout simplement plus d’argent pour Jones, Vlasic et Hertl. Le plan d’avenir ne tournant pas autour de Marleau, celui-ci devra vraisemblablement se tourner vers les autres organisations s’il désire un contrat plus long. Dans tous les cas, Marleau ne sera pas pressé de négocier, puisqu’un joueur qui passe 19 saisons avec la même équipe ne peut divorcer aussi facilement. Un argument que gardera Doug Wilson en tête lorsqu’il tentera de convaincre Marleau de signer pour un an, si un tel plan est envisagé bien sûr.
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