Entrevue avec Bergevin | La transparence du DG
Il n’y a pas vraiment de zone grise quand on discute de Marc Bergevin avec les amateurs de hockey du Québec. Généralement, il y a ceux qui l’aiment et ceux qui le détestent. Ça crée beaucoup de confrontation sur les réseaux sociaux, peu importe la nouvelle qui sort sur le Canadien. Cette semaine, avant le match contre les Rangers de New York, Mathias Brunet de La Presse a rencontré notre DG et ce dernier a livré plusieurs informations très pertinentes sur son fameux plan.
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— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) February 29, 2020
Plusieurs souhaits
Pour l’an prochain, le Québécois a candidement beaucoup d’espérance. Tous ses souhaits feraient en sorte que le Canadien serait meilleur sur la glace, mais est-ce si prudent de laisser autant de place au hasard ? Premièrement, Bergevin souligne que les jeunes de l’équipe auront plus d’importance. On espère que Nick Suzuki ne soit pas frappé par la guigne de la deuxième année comme Jesperi Kotkaniemi. Pour le Finlandais, son jeu devrait être meilleur que cette année (ce serait difficile de faire pire). Alexander Romanov devrait s’en venir et solidifier la défensive, mais on vise à se départir d’un élément en offensive pour en acquérir un en défensive.
Un manque de constance sur la glace
Malgré toutes ses espérances, il avoue que le manque de constance cette année ne devra pas se répéter l’an prochain, car c’est certain que les séries ne seront pas une possibilité si c’est le cas. Le Montréalais évoque la situation des Blue Jackets comme comparaison. Malgré toutes les pertes qu’ils ont subies, la formation demeure dans la course pour une place en séries d’après-saisons. Selon lui, les joueurs achètent le plan en place et s’attardent aux petits détails. Se faisant, ils jouent en équipe et se dirigent tous dans la même direction. Bergevin ne mentionne pas que son équipe ne fait pas cela, mais c’est facile de voir le sous-entendu.
Le bal printanier, le but ultime
Les séries demeurent l’objectif principal en ce moment. Toutefois, pas question de sacrifier le futur pour y parvenir. Jamais il ne va sacrifier l’avenir de l’équipe pour sauver son poste. De plus, il n’est pas question de vendre des vétérans mettant en péril l’année suivante. Une reconstruction n’est pas une option pour lui et, de toute façon, il ajoute qu’elles ne sont jamais garanties de succès.
S’inspirer du passé
La suite de l’entrevue concerne plus son parcours avec l’équipe. En ce moment, on se retrouve dans le début de son deuxième plan quinquennal. L’équipe est en transition. Il aimerait que les partisans se penchent sur le beau parcours de la formation entre 2012 et 2017, où elle a participé 4 fois aux séries d’après-saisons. Le noyau a été épuré tout comme l’attitude générale dans le vestiaire. On en est dans les premiers balbutiements de son plan. Il demande donc un peu de patience pour donner le temps aux jeunes d’atteindre leur potentiel. Malgré que la formation soit dans une tempête présentement, il ne compromettra pas ses plans pour faire plaisir à tout le monde.
Cole Caufield
Aux yeux de Bervevin, le jeune Américain n’est pas prêt pour la LNH. Si le franc-tireur désire quitter le Wisconsin, c’est son choix, mais le plan de l’équipe serait de le laisser une année de plus là-bas afin qu’il se concentre plus sur son développement. Laval n’est pas mis de côté non plus, car il est fort possible qu’il se joigne à eux, mais nous verrons d’ici l’an prochain. Ce dont le joueur doit améliorer est son jeu sans la rondelle, ainsi que la prise d’expérience dans un environnement compétitif. Les attentes sont hautes envers cet ancien choix de première ronde, alors le laisser au niveau actuel pourrait tempérer un peu celles-ci et lui mettre moins de pression sur les épaules à son arrivée à Montréal.
Jesperi Kotkaniemi
La patience est aussi prônée dans le dossier du Finlandais. Il ne regrette pas d’avoir laissé le jeune dans la LNH l’an dernier, car le gaucher avait laissé voir qu’il était prêt. Cette année, dès le camp d’entraînement, ça ne s’est pas bien passé. Ensuite, les blessures lui ont nui beaucoup. Depuis son renvoi dans les mineurs, Bergevin mentionne que l’attitude du garçon est meilleure. Il achète mieux ce qui lui est demandé par les instructeurs et semble se diriger dans la bonne direction. KK donne l’effort sur la glace, a augmenté son tempo et devrait revenir en force. Les faiblesses dans son jeu ont été identifiées par Joël Bouchard et il travaille avec le joueur pour les corriger.
Alexander Romanov
Bergevin évoque ce qui a entouré la sélection du défenseur en 2018. Il le voit comme un joueur complet que tu peux utiliser dans toutes situations défensives. La signature d’Ilya Kovalchuk est considérée pour cet été afin de donner un grand frère au jeune homme. C’est un bon pro et sa présence dans le vestiaire aiderait assurément l’espoir à s’établir dans l’organisation.
En fin d’entrevue, il discute de Ryan Poehling, de son allée au Colorado, de Mattias Norlinder, Jordan Harris, Alex Galchenyuk vs Morgan Reilly en 2012 et Andrei Markov.
Je vous invite à aller lire l’article, c’est franchement intéressant. Je sais que peu importe ce qu’il dit dans son entrevue, beaucoup vont chialer, mais prenez le temps.
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