Eugene Melnyk parle de relocaliser les Senators en plein point de presse pour le match du Centenaire

Décidément, le propriétaire des Senators d’Ottawa sait comment gâcher la fête. Devant le Parlement, hier, se tenait un point de presse concernant le match extérieur du Centenaire opposant les Sens aux Canadiens de Montréal. Eugene Melnyk a lâché une bombe devant les journalistes présents concernant l’avenir de sa franchise à Ottawa.

«Je ne vais pas gaspiller une partie de ma vie pour supporter une équipe de hockey. La question est de savoir si je suis prêt à dépenser tout l’argent que j’ai fait avec cette franchise, mais dans un autre domaine ou dans un autre pays. Si ça devient une désastre ici, oui je bougerai mon équipe. Si on n’attire plus de partisans, oui je relocaliserai. On se bat à tous les jours pour vendre des billets et ce n’est que lorsqu’on se rend en troisième ronde des séries qu’on commence à en vendre. Quelque chose ne marche pas…,« expliquait Melnyk selon les propos rapportés par Luke Fox du réseau Sportnset.

Des déclarations incendiaires appuyées par le fait qu’à Ottawa, la vente de billets n’est pas satisfaisante. Le rendement de l’équipe en est pour quelque chose, mais Melnyk n’est pas inquiet que son équipe rebondira et que l’effet se fera sentir aux guichets: «Quand tu en gagnes deux ou trois de suite, tu redeviens des héros à nouveau.» Une mentalité qui semble parfois reliée au marché canadien de hockey, mais encore plus présente dans les gros marchés.

Le propriétaire est conscient qu’il a plusieurs options. Entre déménager proche du «downtown Ottawa» ou ailleurs en Amérique du nord, les possibilités sont présentes et toutes considérées par Melnyk. Une autre chance pour Québec d’avoir enfin son club de hockey professionnel ? Le marché risque d’être très semblable à celui d’Ottawa alors ce sera à Melnyk d’en ressortir les points positifs qui en ressortiraient d’une telle décision. Après tout, le principal intéressé affirme que de vendre une équipe est «désormais impossible en raison d’une hausse épouvantable de la valeur de chaque formation.» C’est donc par une relocalisation que le problème pourrait être résolu selon Melnyk.

Décidément, les Sens ont décidé de créer leur propre roman-savon cette saison…

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