Faut-il s\’inquiéter du lent départ de Loui Eriksson?

À l\’aube d\’une série de six rencontres sur la route qui commence ce mercredi à Montréal, plusieurs questions entourent les Canucks. En effet, après avoir été vainqueurs lors de leur quatre premières joutes, les hommes de Willie Desjardins ont échappé la victoire à leur cinq dernières parties, prenant la route avec un dossier de 4-4-1. Parmi les préoccupations présentes autour du club, le manque d\’offensive en est une qui doit certainement donner de l\’urticaire au coach de la formation. En effet, les Canucks forment la pire attaque de la LNH présentement. L\’une des raisons expliquant cette sécheresse et certes le lent début du nouveau venu Loui Eriksson, en qui l\’équipe fondait beaucoup d\’espoir pour améliorer l\’attaque derrière les frères Sedin.

En neuf parties, le suédois d\’origine n\’a su marquer ailleurs que dans son propre filet lors du premier match de la saison, tout en cumulant 4 passes. Qui plus est, il ne cumule que 13 tirs au filet durant cette séquence, ce qui bien sur n\’est pas assez pour un joueur capable de produire offensivement. Or, comme nous le rapporte The Province, Eriksson est un habitué des lents départs depuis quelques saisons. En effet, il ne comptait que 2 buts après 10 matchs l\’année dernière et après 14 parties l\’année auparavant. Il a finalement terminé ces deux campagnes avec respectivement 30 et 22 buts. Il est donc raisonnable de croire que Loui Eriksson pourrait débloquer sous peu, alors qu\’il devrait s\’adapter à son nouvel environnement. Ce début n\’est pas sans rappeler celui d\’un autre agent libre d\’importance cet été, Andrew Ladd, qui connaît aussi des déboires offensifs à Brooklyn.

Alors qu\’il commence un contrat de 6 ans d\’une valeur de 36 millions $, croyez-vous que Loui Eriksson sera en mesure de sortir de sa torpeur?

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