Il n’y a pas qu’à Montréal qu’on semble critiquer le temps de jeu des jeunes

À Montréal, dans les conférences de presse de début d’année, on vantait grandement le vent de renouveau. Marc Bergevin, Claude Julien et compagnie étaient tous en accord pour dire qu’on devait faire place aux jeunes joueurs de l’organisation. Puis, les décisions se sont enchaînés: on rétrograde Poehling à Laval (une bonne décision à mon avis), on n’octroie en moyenne que 13:25 minutes de temps de jeu à Jesperi Kotkaniemi et on ne franchit que rarement la barre des 15 minutes de temps de jeu avec Jonathan Drouin. Une situation qui vient en frustrer plus d’un et les critiques envers Claude Julien sont nombreuses, tant à travers les réseaux sociaux qu’auprès des chroniqueurs des médias.

Regarder ailleurs

Ceci dit, il semblerait que ce phénomène ne soit pas exclusif à Montréal lorsqu’on enlève nos œillères et qu’on regarde ce qui se fait ailleurs. Chez les Rangers, les partisans sont de plus en plus en colère à l’endroit de David Quinn, l’entraîneur-chef de la formation. On comprend tous que les Rangers passent par une période de rajeunissement et avec les ajouts de cet été (Trouba et Panarin), en plus de la façon dont Quinn gère son banc, on commence à se demander si la reconstruction n’est pas terminée du côté de New York. Au cours des derniers matchs, Quinn opte beaucoup pour ses vétérans, donnant du temps de jeu de qualité à Chris Kreider, Brendan Smith (oui oui) et à Marc Staal alors que des joueurs comme Lias Andersson, Kappo Kakko et Adam Fox n’obtiennent que des grenailles.

Hier, les partisans ont eu beaucoup de difficulté à comprendre la logique derrière la mentalité de Quinn alors qu’on a utilisé Brendan Smith, un défenseur, à la position d’attaquant alors que Lias Andersson a réchauffé le banc la majeure partie du match. Quant à Kakko, l’entraîneur mentionne que la jeune recrue semble fatiguée par moment, ce qui l’oblige à le reposer. Au final, on s’en remet beaucoup aux vétérans alors que techniquement, cette équipe-là est au coeur de sa reconstruction. A-t-on déjà mis ce principe de côté chez les Rangers ? Dans le cas de Kappo Kakko, il va de soi que le jeune finlandais choisi en deuxième lors du dernier encan ne produit pas comme attendu. L’adaptation doit cependant se faire, mais ce n’est pas en jouant 9 minutes comme hier qu’il pourra se développer.

Finalement, il n’y a pas que le Canadien qui semble être critiqué pour l’utilisation de ses jeunes par les partisans…

Kakko has been used sparingly in this game. He had 9:51 TOI in regulation. Only Greg McKegg (6:36) and Lias Andersson (7:34) had less. #NYR

— Vince Z. Mercogliano (@vzmercogliano) October 23, 2019

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