Il y a 3 ans, Bergevin offrait une prolongation de contrat à Alexei Emelin | Qu\’en est-il depuis?
Le 31 octobre 2013, Alexei Emelin avait une raison de plus de célébrer la fête de l\’Halloween, lui qui venait de s\’entendre avec le Canadien de Montréal sur les termes d\’un contrat de 4 ans et 16,4 millions $. À ce moment, il n\’avait pas encore joué un match de saison régulière, puisqu\’il se remettait d\’une blessure au genou subie la saison auparavant.
Qu\’en est-il depuis?
Réputé pour son travail physique, Emelin était, de l\’avis du directeur général Marc Bergevin via le communiqué de presse émis à l\’époque, une part non-négligeable du noyau de joueurs de la Sainte-Flanelle, pouvant jouer des minutes contre les meilleurs joueurs adverses. De plus, l\’analyste Arpon Basu de NHL.com affirmait que la signature d\’Emelin représentait un excellent geste du directeur général du CH, puisque Montréal avait manqué la présence du russe lors de sa blessure à la fin de la saison 2012-2013. Avec les signatures à venir de Markov et Subban, il était sage pour Bergevin de sécuriser Emelin dès le début de la saison.
Quelques années plus tard, plusieurs rumeurs de transactions gravitent autour de Alexei Emelin, alors que certains observateurs affirment qu\’il est cher payé pour sa contribution à l\’équipe. En prêtant attention à ses statistiques, il est possible de voir qu\’elles sont constantes depuis 2013. Tout d\’abord, Emelin est utilisé de façon égale depuis les cinq dernières années, soit un moyenne de 20 minutes par partie. Même son de cloche pour ce qui est des tirs bloqués, alors qu\’il se maintient au delà de 100 par saison. Au niveau des mises en échec, il en distribue de plus en plus depuis 2013, alors qu\’il est passé de 189 mises en échec à 256 la saison dernière. Le hic, c\’est qu\’il a joué respectivement 59, 68 et 72 parties lors des 3 dernières campagnes, c\’est donc dire que si l\’on rapportait les différentes statistiques sur 82 joutes, elles seraient en baisses, sauf les mises en échec. L\’autre information alarmante se situe au niveau des revirements, alors que le nombre de ceux commis par Alexei Emelin est croissant lors des dernières campagnes, passant de 0,74 à 1,04 revirements par match.
Au final, l\’arrivée de Greg Pateryn dans l\’échiquier du CH, à un salaire bien moindre pour un style de jeu similaire, pourrait ultimement être l\’amorce du départ d\’Emelin. Jusqu\’à présent, l\’arrière russe connaît un bon départ, étant même jumelé à Shea Weber sur la paire défensive principale de l\’équipe. Croyez-vous qu\’il terminera son contrat à Montréal?
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