Il y a deux ans, les Bruins enrôlaient Frank Vatrano | Qu’en est-il depuis?
C’était il y a deux ans, le 12 mars 2015, que les Bruins mettaient la main sur un jeune avant qui allait devenir un membre régulier de l’attaque noir-et-or. Agent libre issu des rangs de l’Université du Massachusetts Amherst (UMass) en NCAA, Frank Vatrano signait alors son premier contrat professionnel avec une équipe de la LNH, lui qui n’a jamais été repêché. Passé par la United States National Development Team, véritable pépinière du hockey américain, ce joueur polyvalent, capable d’évoluer au centre et à l’aile, avait tapé dans l’œil de la haute-direction des B’s après une campagne 2014/15 solide dans les rangs des Minutemen de UMass, récoltant 28 points (dont 18 buts) en 36 rencontres.
Toutefois, c’est bien dans la Ligue Américaine que l’avant s’est fait un nom, réalisant un premier exercice de qualité avec Providence, ponctué de 55 unités (36 buts, 19 assistances) en 36 matchs. Rapidement, Boston n’hésite pas à faire appel à lui et le joueur répond présent, postant 11 points (8 filets, 3 mentions d’aides) en 39 parties pour ses premiers pas en LNH. Cet exercice 2015/16 permit donc aux partisans des Bruins de découvrir un franc-tireur efficace, qui s’annonce alors comme un candidat sérieux pour patrouiller le deuxième, ou le troisième trio du grand club. Malheureusement, à l’automne dernier, Vatrano se blesse à l’entame du camp d’entraînement, loupant tout le début de saison, avant de revenir au mois de décembre. Utilisé avec parcimonie par Claude Julien, l’Américain recevra, comme l’ensemble du vestiaire, un gros coup de massue avec le congédiement de l’emblématique coach de Boston, le 7 février dernier. Une décision au goût particulier pour l’attaquant, qui a confié après coup ne pas avoir de rapports privilégiés avec le technicien franco-ontarien:
« Pour moi, c’est difficile de dire vraiment ce qui se passe dans ce genre de situation » avait-il confié récemment à CBS Boston. « Je n’avais pas la meilleure des relation avec Claude, mais ça vient avec le temps. […] C’est évident qu’il avait ses gars et qu’il faisait confiance à ceux qu’il avait eu pendant longtemps, ce qui peut se comprendre… Au bout du compte, je n’avais pas une relation exceptionnelle avec lui, mais je crois qu’il m’aimait comme joueur, et moi j’aimais jouer pour lui lorsqu’il était encore là. »
Ces réserves, également partagées par Ryan Spooner, sont désormais chose du passé pour la jeune garde des Bruins. Bruce Cassidy est maintenant aux commandes (au moins temporairement), un coach que Vatrano a bien connu lors de son passage à Providence. L’idéal pour poursuivre sur sa bonne lancée (17 points, dont 10 buts, en 34 matchs cette saison) et prouver que les Bruins ont fait le bon choix en l’enrôlant deux ans plus tôt.
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