Il y a un an, Paul Byron était réclamé au ballotage par le CH | Une bonne prise de Marc Bergevin?
De nos jours, les réclamations au ballotage se font de plus en plus rares. Certains iront même jusqu\’à dire qu\’il s\’agirait là d\’une entente non-écrite entre les directeurs généraux de ne pas réclamait les joueurs qui y sont soumis. Toutefois, l\’explication peut être beaucoup plus simple que cela. Les équipes sont tellement soucieuses des contraintes du plafond salarial qu\’au moment où la saison débute, le coussin qu\’ils possèdent est là au cas où une acquisition tardive pour les séries soit envisageable. Également, plusieurs équipes entament la saison sans aucun coussin, ce qui rend la tâche difficile pour réclamer un joueur.
L\’an dernier, Marc Bergevin possédait tout peu d\’espace, mais a décidé de mettre le grappin sur Paul Byron, qui n\’affiche pas un salaire exorbitant. À pareille date l\’an passé, il gagnait 900 000$, salaire versé par les Flames. Après le camp d\’entrainement, Bergevin a cru bon d\’ajouter un peu de profondeur à la position de centre, priorisant alors le ballotage à un jeune joueur. En effet, McCarron n\’étant pas immédiatement prêt l\’an dernier et avec la ligne du centre qui manquait de solidité, Byron s\’est amené à Montréal avec une seule idée en tête: prouver qu\’il peut faire partie de l\’alignement d\’un club de la LNH. Bergevin a-t-il eu raison avec ce pari ?
Un joueur utile à toutes les sauces
Byron s\’est avéré être une acquisition importante pour le CH, lui qui s\’est démarqué par ses habiletés en désavantage numérique. En effet, outre son jeu défensif, Byron s\’est permis cinq points en désavantage numérique, le plaçant cinquième de la LNH à ce niveau. Avec Torrey Mitchell qui était très efficace au centre, Byron s\’est fait muter à l\’aile, cumulant 11 buts dans la saison. D\’ailleurs, il a récolté la meilleure moyenne de tir au but avec 22% d\’efficacité. Un bon total pour un joueur aussi peu payer qui patrouillait le quatrième trio la plupart du temps. De plus, Byron s\’est vu attribué un plus grand rôle à quelques reprises dans l\’année, jouant sur le premier ou le deuxième trio. L\’ancien choix de sixième ronde a su bien appuyer des joueurs comme Max Pacioretty ou Tomas Plekanec, étant efficace dans les deux sens de la patinoire.
Appel au calme
Si Byron a offert une bonne profondeur au niveau des derniers trios, il ne faut pas non plus espérer qu\’il devienne un top 6 éventuellement. L\’attaquant ontarien est conscient de son rôle et l\’accepte pleinement, lui qui s\’est entendu sur les termes d\’un contrat de trois ans avec le CH durant la saison passée. À 1,16 M$ par saison, Byron peut rendre de bons services à l\’équipe, sans pour autant devenir un compteur de 20 buts. La versatilité de Byron est également très utile au CH et avec tous les joueurs de troisième et de quatrième trio que l\’équipe montréalaise est allée chercher dans les dernières années, on peut considérer que Paul Byron est une bonne prise de Marc Bergevin. Et vous, êtes-vous satisfait du rendement de Paul Byron depuis sa réclamation ?
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