Ilya Kovalchuk n’apprécie guère son traitement | Il le fait savoir d’ailleurs à son entraîneur, qui semble être le roi du «tank»
Les Kings de Los Angeles sont officiellement éliminés des séries et c’était totalement à prévoir. Le début de saison minable qu’a connu la formation et les performances qui s’en sont suivies n’indiquaient en aucun cas que la troupe de la Californie se présenterait le nez en séries cette saison. Pourtant, à l’été 2018, on présageait du bon pour les Kings. L’arrivée d’Ilya Kovalchuk devait donner des munitions supplémentaires à une offensive qui avait besoin d’un marqueur supplémentaire. Or, l’expérience n’a pas porté fruit et maintenant, le Russe critique directement son entraîneur-chef, Willie Desjardins, arrivé en renfort après le congédiement de John Stevens en début d’année.
«C’est horrible ! C’est vraiment le pire. Desjardins ne fait même pas jouer les jeunes. Il fait jouer les 7e défenseur. C’est sa nouvelle stratégie […] C’est la décision de l’entraîneur (de le laisser de côté), je ne peux rien y faire. Depuis qu’il est arrivé en poste, je ne joue que cinq ou six minutes. Pendant quelques matchs, je joue avec Kopitar et ça fonctionne bien. Mais pour je ne sais quelle raison, Desjardins ne nous a jamais remis ensemble. Comme je le dis, c’est lui le coach et il est responsable de cette situation,» a-t-il expliqué à Lisa Dillman pour le compte de The Athletic.
Le roi du «tank»
Willie Desjardins ne s’est assurément pas fait un ami en Kovalchuk, qui le tient responsable de ses déboires. Laissé de côté depuis 2-3 matchs, le Russe a décidé de mettre en lumière la problématique via les médias. Une bonne chose ? Probablement pas. Mais pour les partisans et amateurs de hockey, on peut constater que Desjardins peut endosser désormais le titre de «roi du tank».
À son arrivée chez les Canucks, la situation se corsait. On devait reconstruire et l’organisation n’avait pas particulièrement les éléments pour procéder ainsi puisque la franchise, soutenue par les frères Sedin, aspirait aux séries à chaque année. À son entrée en poste, il se rend tout de même en séries avec les «restants» de la belle époque des Canucks. Toutefois, la saison suivante et celle d’après, les Canucks se dirigent droit vers les bas-fonds de la ligue avec aux commandes Willie Desjardins. Après deux saisons à «tanker», les Canucks sont prêts à revenir en force et on fait quoi ? On limoge Desjardins.
Arrivé chez les Kings, la mission semblait la même: s’assurer de bien «tanker» pour effectuer un gros «reset» au sein de l’organisation. Et il y arrive à merveille, puisque les Kings demeurent bons derniers de l’Association de l’Ouest. L’an prochain, on souhaite revenir en force au sein de l’organisation, et ce, sans même assurer que Desjardins sera l’homme de confiance. L’a-t-on placé la pour faire la job de main afin de guider le club vers les derniers rangs ? Ce serait fort surprenant d’aller jusqu’à dire qu’il fait exprès pour perdre, mais lorsqu’on regarde son parcours comme entraîneur, on peut en tirer une conclusion rapide que lorsqu’une équipe doit finir dans les derniers, engagez Willie Desjardins, il vous arrangera cela !
[STATS_EQUIPE]LAK[/STATS_EQUIPE]
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