Kirill Kaprizov explosera la banque sous peu
L’attaquant s’est fait attendre pendant de longues années au Minnesota. Dominant en KHL, Kirill Kaprizov attendait le bon moment pour sauter dans la NHL. Celui qui risque grandement de soulever le trophée Calder à la fin de la campagne connaît un énorme succès tant sur la glace que hors la glace. Favori des partisans pour ce qu’il dégage, »Dolla dolla bill Kirill » est la vedette au Minnesota présentement. Et une vedette, il faut la payer…
À la conclusion de la campagne 2021, le Wild aura un gros dossier à régler et c’est celui de Kaprizov. RFA à l’expiration de son contrat cet été, l’attaquant souhaitera assurément faire exploser la banque et avec raisons.
Cela dit, plusieurs options demeurent sur la table pour le joueur de 23 ans, bientôt 24. En effet, s’il signe un contrat pont d’une durée de 3 ans, cela lui permettrait de frapper à la porte de l’autonomie à l’âge de 27 ans, dans son »prime ». L’option du contrat de transition sur une durée de deux ans peut aussi aller en ce sens, car l’attaquant aurait l’option de refuser tout contrat dépassant un an à titre de RFA à l’été 2023. Du côté du Wild, il va de soi qu’avec le plafond salarial qui ne bougera pas, on voudrait bien le signer pour un montant moins exorbitant et le contrat de transition leur servirait grandement. Selon trois DG qui ont discuté avec Michael Russo, un contrat de transition de deux ou trois ans pour Kaprizov serait synonyme d’un montant de 6M$ à 6,5M$ par année.
Par contre, le Wild ne serait pas en contrôle de ce que déciderait Kaprizov à l’approche de son autonomie complète. Un contrat à long terme serait donc plus souhaitable.
Toujours selon les DG interrogés par Russo, on parlerait d’un montant entre 9M$ et 10M$ sur une entente de plus de six ans. À mon avis, on penchera pour cette option, car un contrat pont comporterait non seulement le risque de voir Kaprizov partir pour le marché des joueurs autonomes après trois ans, mais cela voudrait aussi dire que Kaprizov aurait le temps d’augmenter sa valeur pour la deuxième négociation entre le club et le joueur. Dans le cas échéant, on ne veut certainement pas que les demandes outrepassent le cap du 10M$.
Si on regarde le parcours de Panarin, ce dernier a signé un contrat pont de deux ans après son contrat d’entrée en NHL au coût de 3,5M$ par année. Ensuite, un autre contrat de deux ans avec s’en est suivi (6M$) pour finalement le perdre via le marché des joueurs autonomes. Bravo Columbus! C’est ensuite un contrat de 11,642M$ par année qui est entré dans le compte de banque du Russe.
Pour la prochaine saison, on dispose d’un peu plus de 23M$ en espace salarial projeté chez le Wild sur un alignement de 13 joueurs. Dans les noms à prolonger sur la masse salariale, outre Kaprizov, on retrouve Ian Cole (UFA), Brad Hunt (UFA), Kyle Rau (UFA), Nick Bjugstad (UFA), Nick Bonino (UFA) et Marcus Johansson (UFA). À mon avis, tous ces joueurs autonomes sans compensation peuvent être remplacés par des joueurs moins coûteux cet été via le marché des joueurs autonomes ou via le pipeline interne.
Chez les RFA cet été, on a Ryan Hartman, Joel Erikson-Ek et Kevin Fiala. Ces deux derniers devraient être de bons dossiers à gérer, mais je ne crois pas que Bill Guerin se retrouve en difficulté au point d’être obligé de n’offre qu’un contrat de deux ou trois ans à Kaprizov.
As #mnwild start contract talks, what will Kirill Kaprizov’s next deal look like?
Per sources, Wild GM Bill Guerin and Kaprizov’s agent will meet for the first time today.
My STORY on the complicated negotiation
🚨$1/month promo for non-subscribers https://t.co/pByoquNgsj
— Michael Russo (@RussoHockey) March 24, 2021
Commentaires