La chance de créer une étincelle pour Nikita Scherbak

On va s’entendre pour dire que lorsque le Canadien a envoyé Nikita Scherbak à Laval, personne ne criait à l’injustice dans le cas du Russe de 21 ans. Il a connu un camp d’entraînement tout à fait décevant et à un point tel qu’on questionne encore sa sélection en 1re ronde en 2014, avant des joueurs comme Josh Ho-Sang et Adrian Kempe.

Scherbak se donne un style comme celui d’Alex Galchenyuk et jusqu’à maintenant, on peut dire que c’est bien ce qu’on voit. Il produit normalement par séquence, a un excellent tir sans toutefois l’exploiter à son plein potentiel et il joue un style d’est en ouest plutôt que nord-sud. On lui reproche surtout son manque de constance et son ardeur au travail, ce qu’on reproche également au #27 des Canadiens. Néanmoins, Scherbak est arrivé à Laval avec la bonne attitude cette année et ça paye bien la formation de Sylvain Lefebvre qui cumule une fiche de 4-2-1 en 7 rencontres jusqu’à présent.

À l’inverse de son club-école, le Canadien a besoin d’une étincelle pour reprendre vie et finalement repartir dans la bonne direction. Actuellement, la troupe de Claude Julien se retrouve au 30e rang de la LNH et la seule et unique formation qui ne les dépasse pas, ce sont les Coyotes de l’Arizona qui n’ont toujours pas enregistré de victoire jusqu’à présent. Le Canadien n’a marqué que 13 buts et en a accordé 33 et si on est en mesure de reconnaître que le gardien et la défensive ne font pas le travail, il est aussi très facile de voir que l’attaque ne fait rien qui vaille jusqu’à maintenant.

C’est pourquoi Marc Bergevin a décidé de rappeler Scherbak hier en fin de journée, car ce dernier est le meilleur attaquant du Rocket statistiquement parlant. Sa fiche d’un but et 8 passes est très bonne et on croit peut-être qu’un joueur de style offensif comme Scherbak pourrait donner une étincelle à cette équipe. Scherbak a donc la chance de prouver la raison pour laquelle le Canadien l’a sélectionné en 2014 en 1re ronde, mais il ne faut pas trop s’emballer non plus, car le russe n’a jamais été reconnu pour être celui sur qui on se fie pour connaître du succès en général.

Cette année, le Canadien avait beaucoup de postes ouverts à son camp d’entraînement et aux dires de Claude Julien, les décisions se sont prises plutôt facilement, sauf pour les cas de Charles Hudon et Victor Mete. C’est donc dire qu’on offre une chance à Scherbak de prouver ce qu’il a dans le ventre et de démontrer qu’il appartient à la LNH. Ce sera donc à lui de la saisir, car le Canadien n’a pas d’autre option offensive dans son club-école pour pouvoir se relancer et si ça ne fonctionne pas, on devra s’attendre à du changement sur la glace, mais peut-être également dans le personnel de direction.

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