La franchise des Coyotes fait face à de graves accusations
Désastreuse sur le plan sportif, la situation des Coyotes pourrait aussi s’assombrir en coulisses, alors que de nouvelles révélations font état d’accusations graves formulées à l’encontre de la franchise.
D’après Craig Harris, du Arizona Republic, l’organisation serait en effet mise en cause dans deux enquêtes initiées par le « National Labor Relations Board » (NLRB), l’agence fédérale américaine en charge des dossiers syndicaux et des pratiques illégales dans le monde du travail. En cause, la direction, qui aurait espionné le personnel, empêché la création d’une union syndicale et congédié deux travailleurs ayant émis des doutes sur le versement des salaires.
Selon le journal local, une des deux investigations est arrivée à son terme après que la franchise soit parvenue à s’entendre, à l’amiable, avec l’employée portant les accusations. Celles-ci touchaient principalement l’année 2016, durant laquelle la direction aurait créé « un climat de surveillance », forçant ses troupes à « signer des ententes de séparation trop vagues et discriminatoires ». Des « menaces » auraient également été proférées à l’encontre des salariés cherchant à créer une union syndicale. La plaignante, une ancienne administratrice en charge de la paie, aurait par la suite été renvoyée après s’être plaint des problèmes touchant certains versements de salaires au sein de l’entreprise.
Les charges furent néanmoins retirées en février, les Coyotes étant parvenus à s’entendre avec leur ex-employée, tout en n’admettant aucun tort.
Toutefois, l’équipe est donc sous le coup d’une seconde enquête, qui l’oppose cette fois-ci à un ancien responsable de billetterie. Ce dernier accuse lui aussi l’équipe d’avoir refuser le droit de ses employés à se syndiquer, l’homme prétendant également avoir été congédié pour s’être opposé à sa direction sur ce point. Il est, là-encore, question « d’ententes de séparation trop vagues et contraires à la loi ». Une audience avec un juge du NLRB se tiendra le 9 janvier prochain, dans le cadre de cette seconde investigation.
Pour l’heure, la franchise de l’Arizona a nié ces accusations par le biais d’Ahron Cohen, son avocat général:
« Nous avons travaillé dur dans l’optique de créer une excellente culture de travail pour plus d’une centaine d’employés » a-t-il expliqué au Republic. « Nous sommes fiers de cette culture, basée sur le respect et sur le juste traitement de tous les salariés. Toute allégation contraire n’est pas vraie. »
Une nouvelle affaire, qui n’aidera donc pas à lever les doutes sur l’état de l’organisation, dont l’avenir à Glendale est déjà sujet à de nombreuses interrogations.
[STATS_EQUIPE]ARI[/STATS_EQUIPE]
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