La goutte de trop
Chris Higgins: “Je ne sais pas si on doit se racheter pour quoi que ce soit. Notre but était de participer aux séries… Tout le monde s’attend toujours à tout dans cette ville. Je me fous pas mal des attentes.”
Cette phrase lancée par Chris Higgins juste avant les séries éliminatoires est peut-être la goutte qui a fait déborder le vase.
Même s’il est normal qu’un joueur se foute des attentes avec 11 buts, 22 points et son statut de plombier, il ne peux tout simplement pas affirmer de telles choses.
Est-ce que j’exagère en le traitant de joueur de 4ème trio? Peut-être. Il est vrai qu’Higgins n’est pas le plus fin des tireurs devant le filet. Mais quand même. Le numéro 21 a marqué 27 buts l’an passé… et beaucoup de poteaux.
Pas mal certes. Mais on ne peut qualifier cette récolte de bien. C’est bien là le problème d’Higgins. Il me semble que l’expression”pas mal” est associée directement à son nom.
T’es un joueur de deux premiers trios ou pas Chris?
Dur à dire. Mais cette année, Higgins devra faire plus que “pas mal” à New York. Sinon, on lui fera remarquer qu’il n’a jamais marqué plus de 30 buts dans sa carrière. Ni à l’université, ni dans la ligue américaine, et surtout pas dans la LNH.
Cher Chris, tu dois te définir dans le travail, et non dans la finesse. Fonce au but, prends les retours, paye le prix. TRAVAILLE.
Higgins ne peut se fier à son talent s’il espère débloquer un jour. Il doit démontrer un effort constant, match après match. S’il travaille, il pourra peut-être marquer 30 buts un jour… et non 40, comme certains s’entêtent à lui prédire année après année.
Chris, cette saison, les partisans des Rangers refuseront de dire “pas mal”.
À New York, les perdants sont vite sacrifiés…
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