La saison misérable de Loui Eriksson n’a sans doute pas aidé au congédiement de Willie Desjardins
Le premier juillet dernier, l’organisation des Canucks de Vancouver croyait faire une excellente addition en mettant sous contrat l’agent libre Loui Eriksson pour les six prochaines saisons. Cette lucrative entente de 36 millions de dollars en laissait plusieurs sceptiques à ce moment. Considéré comme étant un ajout clé sur le premier trio des Canucks, Eriksson n’a guère fait mieux dans ce rôle que son prédécesseur Radim Vrbata la saison précédente. En 2015-2016, Radim Vrbata a disputé plusieurs rencontres aux côtés des jumeaux Sedin. À ce moment, il avait totalisé 27 points en 63 rencontres pour un salaire annuel moyen de 5 millions de dollars. La haute direction des Canucks a procédé à l’embauche de Loui Eriksson en espérant améliorer leur situation. Or, l’ancien des Bruins de Boston a fait pire que son prédécesseur avec une production offensive de 24 points en 65 parties. Pendant ce temps, Radim Vrbata a retrouvé ses talents de marqueur en Arizona avec une récolte de 55 points en 81 parties pour un salaire annuel d’un million de dollars.
Les mauvaises performances de l’ensemble des joueurs des Canucks de Vancouver y compris celles de Loui Eriksson ont coûté le poste d’entraîneur-chef de Willie Desjardins. Au final, un joueur comme Loui Eriksson qui a obtenu un temps de jeu moyen de près de 19 minutes cette saison se doit de produire davantage. Cette situation est très inquiétante chez la concession canadienne puisque le hockeyeur de 31 ans est encore sous contrat pour les cinq prochaines saisons à un salaire annuel moyen de six millions de dollars. Dans la perspective de passer en mode reconstruction, le contrat du vétéran pourrait être un obstacle majeur pour la haute direction des Canucks pour entreprendre cette direction. Rappelons que le salaire du premier trio des Canucks totalise un montant de 20 millions de dollars. Le trio de Daniel Sedin, Henrik Sedin et Loui Eriksson a été l’un des pires de la LNH lors de la saison régulière de 2016-2017.
En conclusion, il est temps pour Loui Eriksson de mettre cette mauvaise saison derrière lui et de finalement en donner pour son argent à la haute direction des Canucks de Vancouver. Si les performances de ce dernier continuent de chuter, cette signature pourrait forcément jouer fort dans la balance dans un futur congédiement du directeur général de cette concession, Jim Benning.
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