L’acquisition d’Eric Staal lance un message clair pour le développement de Ryan Poehling
Toute une bombe hier ! Les Canadiens de Montréal ont mis la main sur Eric Staal contre un choix de troisième tour et un choix de cinquième. Qui plus est, les Sabres retiennent 1,625M$ du salaire de Staal. Une autre transaction signée Marc »Bargain Bin » Bergevin, qui réalise à mon sens un très bon coup. La production de Staal cette saison est biaisée par le fait que les Sabres sont tout simplement atroces, mais lorsqu’on regarde sa production chez le Wild il y a un an seulement, on constate que le joueur de centre peut clairement produire de l’offensive.
On ajoute donc de la belle profondeur à la ligne de centre à faible coût. Une acquisition qui tombe à point alors que Jake Evans commençait à éprouver des difficultés. C’est normal pour un jeune de connaître de moins bons moments lors d’une saison recrue, mais considérant le contexte voulant qu’on souhaite des résultats à Montréal, on ne pouvait laisser la situation aller.
Cela dit, l’acquisition de Staal, à mes yeux, est une très bonne nouvelle pour… Ryan Poehling !
Qu’on le laisse dominer !
L’attaquant évolue à Laval présentement et il joue très bien. Le développement d’un joueur est propre à chacun et le fait que Poehling nécessite plus de temps n’est pas synonyme d’échec, loin de là. Le »comment » on gérera sa progression dictera tout du résultat final. Et je vois l’acquisition de Staal comme un message clair à l’égard du développement de Poehling: »reste en AHL et domine! »
Je vois le tout d’un très bon oeil. Poehling joue bien et mérite un rappel, certes. Par contre, je ne suis pas un grand fan de rappeler des joueurs qui performent bien en AHL pour ainsi les placer sur un 4e trio à 10 minutes par match dans des situations où on ne les place pas en position de briller. Trop souvent, l’organisation a agi ainsi et le développement des joueurs qui ont été gérés de la sorte n’en est pas sorti indemne.
Avec l’arrivée de Staal, c’est assez clair à mes yeux que Poehling restera sous la main de Joel Bouchard pour l’entièreté de la saison. L’entraîneur-chef fait présentement un travail colossal avec l’espoir et savoir que le travail entamé sera mené jusqu’à la toute fin doit assurément plaire aux impliqués.
Maintenant, que fera-t-on de Jake Evans dans l’alignement ? Est-ce qu’on préférera le muter à l’aile ? Sera-t-il l’homme en trop ? Avec 25 matchs en 42 jours, on risque d’implanter une rotation au sein de l’effectif et Evans devrait en faire partie.
Commentaires