Le contrat de Sebastian Aho pourrait rapidement devenir problématique par manque de revenu
Les Hurricanes de la Caroline ne sont clairement pas l’équipe la plus riche de la ligue. Selon le magazine Forbes, la propriété de Thomas Dundon vaudrait 450M$ en date de 2019. Lors de la saison dernière, les Canes ont généré des profits de 3,6M$ US en dépit d’une augmentation flagrante de l’engouement à l’entour du club. Un gros merci au »Storm Surge », puisque sinon, l’organisation aurait terminé dans le négatif encore une fois. Le partage des revenus entre les franchises de la ligue permet souvent aux équipes de survivre aux profits négatifs qu’ils engendrent chaque année. Les Panthers et les Coyotes en sont deux bons exemples. Cette année, avec la suspension des activités à travers la LNH, les profits diminueront encore sans la vente de billets et de concessions lors des matchs.
Pour les Hurricanes, ce sera un casse-tête pour payer les bonis de signature dans le contrat de Sebastian Aho. Avec le peu de revenus générés par la franchise, on se demandait déjà comment ils allaient procéder au paiement des 11,3M$ payables au début de la présente campagne. Au début de la prochaine campagne, c’est 9,87M$ qu’on doit de nouveau verser à Aho sous forme de bonus de signature. Donc, sur deux ans, les Hurricanes doivent octroyer, salaire et bonus inclus, un montant de 22,57M$. Il s’agit d’un montant très imposant considérant que seulement 3 à 4M$ entrent par année en profit. La suspension des activités présentement risque de forcer Dundon à puiser dans sa poche, à emprunter, mais on ne doit pas s’attendre à ce que le joueur soit échangé pour cela.
La franchise trouve un moyen de s’organiser, mais disons que Dundon ne doit clairement pas une fière chandelle à Marc Bergevin, instigateur de ce type de contrat. Rappelons que le DG du Canadien avait soumis ce contrat d’une durée de 5 saisons au coût total de 42,27M$ avec un impressionnant montant de 22,57M$ payable dans les deux premières années. Aho traîne un impact sur la masse salariale de 8,454M$ par année.
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