Le pouvoir magique de Tortorella
Les commentaires étaient foudroyants envers l’entraîneur-chef des Blue Jackets John Tortorella après son engueulade avec le jeune québécois Pierre-Luc Dubois lors du match #2. Le vieux routier savait toutefois exactement ce qu’il faisait. N’oublions pas qu’il a plus de 30 ans d’expérience dans le coaching.
Est-ce que Pierre-Luc Dubois pouvait en donner plus? Oui. Est-ce que son entraîneur le savait? Absolument. John Tortorella a visé juste en pétant les plombs. Tout comme il l’a fait avec ses commentaires d’après-match. “We sucked”, avait-il répété à plusieurs occasions. Ces mots ont motivé les Jackets.
S’il est clair que ses commentaires ont réveillé Dubois, qui a inscrit un tour du chapeau, une autre chose a inévitablement changé l’allure du match #3. Évidemment, je parle du changement de gardien après le 3e filet des Leafs. Ça prenait un cran énorme pour retirer Korpisalo qui connaissait jusqu’à présent une série incroyable.
Dès que le changement a été fait, les Jackets ont commencé à jouer au hockey. Dubois était en feu, Merzlikins a été très bon. Le résultat est simple : les Blue Jackets ont gagné et pourront éliminer les Maple Leafs.
Il est permis de critiquer la façon de coacher de John Tortorella. Par contre, difficile de dire qu’elle ne fonctionne pas. Vous le voyez peut-être comme un fou, mais il est terriblement intelligent. Il place toujours ses pions de la bonne façon.
Sur papier, les Jackets sont une mauvaise équipe. Ils ne se comparent même pas aux Leafs, côté talent. Mais Toronto n’a pas de John Tortorella derrière le banc. Et jusqu’à maintenant, ça fait TOUTE la différence.
A comeback for the AGES.
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— x-Columbus Blue Jackets (@BlueJacketsNHL) August 7, 2020
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