Le retour de Randy Carlyle, un signe d\’autorité à l\’encontre des étoiles du vestiaire ?
Cela fait désormais 9 ans que les Ducks poursuivent leur quête d\’une seconde Coupe Stanley, sans succès. Après le passage de Bruce Boudreau sur le banc de l\’équipe, le directeur général Bob Murray a finalement décidé de se tourner à nouveau vers l\’artisan de leur premier (et seul) triomphe, Randy Carlyle. Réputé de la vieille école, exigeant et dur avec ses hommes, le technicien se donne pour mission de relancer une équipe qui déçoit régulièrement en séries, et ce depuis l\’avènement du duo Getzlaf-Perry. Si Anaheim se veut toujours une place forte de la LNH, Murray et Carlyle doivent donc louvoyer en terme de philosophie sportive, quitte à secouer fortement les deux têtes de gondole du vestiaire.
Dans ce contexte, la nomination d\’un dur à cuire comme Carlyle se place comme une façon de montrer à l\’effectif que la direction ne souhaite plus transiger avec la discipline. Ancien vainqueur du Trophée Norris alors qu\’il évoluait comme défenseur au sein des Penguins de Pittsburgh, le nouvel entraîneur-chef des Ducks garde de son passé d\’arrière la volonté de tenir l\’offensive de ses équipes en se basant sur de bonnes performances à la ligne bleue. Afin de maximiser les chances de marquer, Carlyle se sert des mises au jeu et des supériorités numériques, qu\’il faisait travailler à ses joueurs quotidiennement lors de son premier passage à Anaheim, comme le confie ici Ryan Kesler à Ben Kuzma, sur le site theprovince.com. Rigueur et autorité, le tout tourné vers l\’instauration d\’un jeu physique, l\’approche diffère en tout cas du style plus détendu et offensif de Bruce Boudreau. Il est intéressant de noter que les Ducks se sont déjà sortis de l\’ornière, durant l\’hiver dernier, en resserrant les boulons défensivement. Boudreau avait fait le choix de cadenasser la zone neutre et Anaheim, alors au fin fond de la Ligue, avait pu revenir en force malgré une attaque toujours défaillante (en janvier, ils pointaient à 1,88 buts par match, ce qui était le pire total de la LNH).
Ce qui était alors un ajustement circonstanciel sera maintenant à l\’ordre du jour pour les Ducks, probablement amenés à faire des efforts supplémentaires pour protéger leur zone défensive. Une chose est certaine, le besoin de retrouver une identité plus dure se fait sentir à Orange County. Getzlaf, Perry et leurs coéquipiers s\’y astreindront-ils ?
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