Le secret derrière les succès de Mike Sullivan chez les Penguins: le golf, la bière et les cigares
Les changements d’entraîneurs à Pittsburgh ont souvent apporté une vague de succès éphémères au sein de la troupe. Quand on pense à Michel Therrien, à Dan Bylsma ou à Mike Johnston, on constate qu’à leur arrivée, les performances augmentaient avant d’atteindre un seuil où l’équipe n’était plus en mesure de progresser. Avec Mike Sullivan à la barre depuis un peu moins de deux ans, ce phénomène ne s’est pas encore présenté. En fait, deux Coupes Stanley plus tard, la constance et la progression sont toujours en place au sein de la troupe de Sullivan.
Golf, bières et cigares
Dans un texte de Jason Mackey du Post-Gazette, on y raconte comment l’entraîneur-chef des Penguins s’organise pour entamer la saison du bon pied avant même que le camp d’entraînement ne commence. En effet, chaque fin du mois d’août depuis deux ans, Sullivan convoque ses groupes d’entraîneurs de la ECHL, LAH et LNH à une courte retraite fermée au Nemacolin Woodlands Resort.
«C’est probablement la seule opportunité que nous avons de réunir les trois groupes d’entraîneurs et de parler hockey. On discute entre autres du vocabulaire à utiliser auprès des joueurs, des techniques d’apprentissage et des exercices à faire afin qu’il y ait une réelle continuité entre les trois niveaux,» explique Sullivan au Post-Gazette.
Les discussions se tiennent habituellement après une bonne ronde de golf en après-midi, bière et cigare à la main. Le but de tout cela: ne pas dépayser les joueurs lorsqu’ils gravissent un échelon. C’est lorsque l’on observe le rendement de joueurs comme Guentzel, Rust, Sheary et Murray que l’on peut comprendre l’efficacité d’une telle pratique. En effet, ces joueurs ont su évoluer à travers l’organisation pour ensuite devenir des rouages importants du club. Visiblement, ils ne semblaient pas être en terrain inconnu une fois arrivés dans la LNH, puisque Sullivan les a suivis pour la majorité.
Maintenant que Sullivan est établi comme entraîneur dans le haut de la pyramide, il s’assure que son message demeure dans les rangs mineurs. Rien de mieux qu’une rencontre entre entraîneurs autour d’une bière et d’un cigare pour s’assurer de la continuité dans le message véhiculé. Comme l’explique Sullivan, il est beaucoup plus facile pour un joueur de gravir les échelons si le système de jeu, les techniques d’apprentissage et la façon de diriger sont les mêmes à partir de la ECHL jusqu’à la LNH.
On serait idiot de critiquer une telle pratique, étant donné les résultats des dernières années. En effet, le nombre de blessures chez les Penguins est l’un des plus importants depuis les deux dernières saisons, ce qui implique que plusieurs éléments de la LAH se greffaient chaque semaine au club. Cela n’a toutefois pas empêché les Penguins de remporter deux Coupes Stanley de suite.
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