Les bagarres en voie de disparition dans la LNH | De nouvelles mesures pour les commotions seront d\’ailleurs en vigueur
L\’éternel débat sur les bagarres dans la LNH ne cessera pas tant que des mesures drastiques ne seront prises pour complètement les éliminer. Toutefois, les bagarres pourraient très bien cesser par elles-mêmes, dans un long processus, sans nécessairement appliquer de mesures. En effet, si l\’on regarde les chiffres de l\’an dernier, il y a eu 344 combats dans la LNH, soit le plus bas total depuis les 15 dernières années. On parle donc d\’un total de 0,28 combat par joutes, comparativement au plus haut taux, en 2001, qui se situait à 0,65, soit 803 combats dans cette campagne. Les équipes mettent de moins en moins de pugilistes sous contrat, ce qui permet au nombre de combat dans une saison de diminuer d\’année en année. Plusieurs tragédies ont été reliées aux dommages que les bagarres créent chez les pugilistes, ce qui aide beaucoup la cause. Toutefois, chez le Commissaire de la ligue, rien ne démontre que des mesures seront prises pour éliminer totalement les combats. D\’ailleurs, en entrevue pour le Sports Illustrated, Gary Bettman affirme que \ »les bagarres font partie du sport. Plusieurs blessures sont évitées à cause des bagarres et celles-ci agissent comme un thermostat dans une rencontre.\ » Avec la récente prise de position de la ligue devant la poursuite de différents anciens joueurs, se pourrait-il que Gary Bettman change d\’avis sur ce dossier ? De plus, les ligues juniors implantent de plus en plus de nouvelles mesures pour éradiquer les bagarres. La LNH suivra-t-elle le mouvement ?
De nouvelles mesures pour les commotions à tout le moins
Elliotte Friedman a expliqué via le réseau Sportsnet que la ligue va solidifier les mesures concernant le protocole des commotions cérébrales. Ce protocole contient déjà des \ »spotters\ », des gens hors glace, qui analysent les situations pouvant être sujets à ce qu\’un joueur souffre de symptômes de commotion cérébrale. Maintenant, cette mesure est renforcée puisque des préparateurs physiques seront les \ »central spotters\ » et agiront au même titre que le Département de la sécurité des joueurs. Ces personnes désignées auront de l\’expérience dans le milieu du hockey et ne seront attitrées à aucune équipe dans la LNH. Ayant accès aux reprises vidéos des séquences dangereuses, ces \ »central spotters\ » auront le pouvoir de souligner à l\’équipe qu\’un de ses joueurs pourrait fort bien souffrir de symptômes de commotion. Ces mesures ont pour but d\’éviter que les joueurs demeurent sur la surface après un impact possiblement dangereux pour la santé du dit joueur. Les \ »spotters\ » ont été implantés l\’an dernier et cette idée avait été accueillie de façon très positive. Le seul problème était que ces personnes désignées n\’avaient pas assez de pouvoir au niveau des équipes. Friedman mentionne d\’ailleurs que ce renforcement des mesures est en lien avec l\’incident de Dennis Wideman, car selon lui, \ »Wideman était assurément commotionné avant d\’entrer en contact avec l\’officiel,\ » ce qui expliquerait qu\’il ne l\’aurait pas vu. Bien d\’autres gestes l\’an dernier ont amené la ligue à bouger également. Enfin, si les bagarres n\’en viennent jamais à disparaître, rien n\’empêche la ligue de créer des mesures sur tout ce qui touche autour de cela, afin de rendre le sport plus sécuritaire pour la santé des joueurs.
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