Les Canadiens de Montréal en voie de battre un record peu enviable datant de 2011-2012
Autre défaite en prolongation pour les Canadiens de Montréal hier contre les Jets de Winnipeg. Évidemment, l’incapacité de gagner en prolongation irrite beaucoup les partisans et l’entraîneur-chef également, qui souhaiterait en toute franchise que les périodes de surtemps soient disputées à cinq contre cinq. On peut toutefois en sortir du positif, car la CH récolte au moins un point au classement dans ces situations. C’est beaucoup mieux qu’une série de huit défaites en ligne, non? Or, le CH est tout de même en voie de battre un record de médiocrité au niveau des défaites en prolongation.
Il faut remonter à la saison 2011-2012 pour constater que le CH a déjà éprouvé des difficultés majeures en prolongation. En effet, lors de cette campagne, on a cumulé 16 défaites en surtemps chez le CH, ce qui correspond à 20% des matchs perdus en prolongation. Cette saison, on parle d’un pourcentage de 27% (8 défaites en 29 matchs) donc si la tendance atroce se maintient, la troupe de Dominique Ducharme terminerait hypothétiquement la saison avec 14,58 défaite en prolongation. Ce n’est pas très loin du total de 16 défaites en OT de la saison 2011-2012, et ce, avec 28 matchs en moins dans le calendrier régulier.
Qu’on critique le choix des joueurs envoyés dans la mêlée ou non, un constat demeure frappant lorsqu’on arrive en période de prolongation. L’absence de talent élite en offensive condamne le CH presqu’à chaque fois qu’on se pointe le nez à trois contre trois. Les meilleurs joueurs offensifs du CH, aussi bons soient-ils, ne peuvent tenir le coup contre un trio composé de Mark Scheifele, Blake Wheeler et Pierre-Luc Dubois ou contre une unité composée de Brock Boeser, Elias Pettersson et Quinn Hughes. Si nos trois meilleurs joueurs offensifs entament la prolongation contre ce trio, qui restera-t-il ensuite ?
C’est pourquoi on choisit d’envoyer des joueurs défensifs contre les meilleures unités adverses dans l’espoir de les brûler, de récupérer la rondelle et à ce moment-là, d’envoyer les canons offensifs contre une unité adverse fatiguée ou contre la deuxième vague. La stratégie est légitime, mais ne fonctionne pas. Le CH n’a malheureusement pas les joueurs de talent pour contrôler le jeu à trois contre trois, c’est pourquoi on tente toujours d’user de stratégies défensives pour attaquer au bon moment. Malheureusement, quand tu affrontes trois joueurs élites, tu ne te rends pas au bout de la stratégie.
Est-ce que c’était mieux en 2011-2012 ?
Les meilleurs joueurs offensifs étaient Max Pacioretty, P.K Subban, Andrei Markov, Erik Cole, David Desharnais et Lars Eller.
La pire équipe dans l’histoire de la NHL en prolongation se trouve à être l’édition des Flyers de Philadelphie en 2014-2015 avec 18 défaites en surtemps.
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