Les Coyotes de l\’Arizona, ou l\’art de contourner les règles salariales de la LNH
C\’est bien connu, la nature humaine fait en sorte que certains décideurs essaient plus souvent qu\’autrement de contourner les règles ou de profiter de zones grises dans la législation. Il en va de même dans la LNH alors que plusieurs exemples pourraient être cités. D\’ailleurs, un exemple flagrant de cet volonté de vouloir profiter de ces zones floues nous vient directement de l\’Arizona. En effet, les Coyotes sont passés maîtres dans l\’art de récupérer des contrats de joueurs ne jouant plus, afin de les aider à atteindre le plancher salarial.
$20.635M of #Coyotes $72.137M (28.6%) est cap total is "dead money":
Datsyuk 7.5M
Bolland 5.5M
Pronger 4.94M
Ribeiro 1.44M
Vermette 1.25M https://t.co/rV4RRMDM76— General Fanager (@generalfanager) 4 octobre 2016
Cette information de General Fanager est évocatrice. Les Coyotes profitent d\’une certaine faille dans la législation entourant le plafond salarial dans la LNH à leur avantage. Si les montants des contrats d\’Antoine Vermette et Mike Ribeiro proviennent de rachats de contrats, ce qui n\’est pas hors de l\’ordinaire, l\’espace de la masse salariale utilisé par les contrats de Pavel Datsyuk, Chris Pronger et Dave Bolland n\’est pas utilisé pour voir ces joueurs performer sur la patinoire du Gila River Arena. Au final, comme mentionné dans le tweet, c\’est 20% des salaires dépensés par les Coyotes sur des joueurs qui ne porteront pas l\’uniforme de la franchise.
Sous le plancher salarial
Toujours selon General Fanager, les Coyotes de l\’Arizona dépensent présentement légèrement plus de 72 millions $ en salaire en vue de la saison 2016-2017. En soustrayant les salaires de Datsyuk, Pronger et Bolland, l\’équipe se retrouve à flirter avec le plancher salarial de 54 millions $ et termine sous celui-ci en déduisant les pénalités de rachat des contrats de Vermette et Ribeiro. C\’est donc dire qu\’avec le réel alignement de l\’équipe, ils ne respectent pas ce plancher minimum fixé par la LNH.
Au final, il ne serait pas surprenant de voir ce sujet venir à l\’ordre du jour d\’une réunion des têtes dirigeantes de la LNH lors de la prochaine négociation de la convention collective, afin de voir si cette pratique sera prohibée dans le futur. Il est cependant curieux de voir qu\’au lieu de devoir faire des efforts pour respecter le plancher salarial, les Coyotes doivent maintenant surveiller le plafond salarial, eux qui disposent de 862 000 $ sous ce dernier au moment d\’écrire ces lignes.
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