Les demandes contractuelles d’Alexander Radulov sont maintenant connues
Signé à l’été 2016, Alexander Radulov est l’une des meilleures acquisitions de la période morte à travers la LNH. D’une durée d’une seule saison, l’entente paraphée par «Radu» lui rapporte 5,75 M$ et immédiatement après l’annonce de cette signature, les spéculations allaient déjà bon train concernant son prochain contrat. Avec 42 points en 57 matchs, il est le deuxième compteur derrière le capitaine Max Pacioretty, mais l’apport du joueur russe va au-delà des statistiques. Sa fougue, son énergie et son désir de vaincre sont des qualités recherchées depuis longtemps à Montréal et il est évident que Marc Bergevin fera tout en son pouvoir pour conserver les services de Radulov. Pendant la période sombre que traverse le CH actuellement, la production de Radulov n’a connu qu’une légère baisse, sans être pour autant alarmante. N’empêche que le Canadien a toujours recherché un joueur du même type que Radulov; une «superstar» capable de maintenir une production offensive décente tout au long d’une saison.
Parlons contrat
Dans un segment du Hockey Night in Canada, Nick Kypreos, du réseau Sportsnet, mentionne que selon ses sources, Radulov exigerait un contrat de six ans, sans toutefois spécifier de montant ni si cette entente serait signée avec le Canadien ou ailleurs. De ce fait, Kypreos mentionne que le Russe pourrait bien obtenir entre 4,5 et 5 M$ par saison. Une telle entente mènerait Radulov jusqu’en 2023 avec le Canadien et cette année-là, il aurait 37 ans. Kypreos mentionne toutefois que Marc Bergevin pourrait opter pour un contrat à plus court terme, suggérant que le montant soit cependant plus élevé. Si tel est le cas, Radulov pourrait bien s’en tirer avec une entente de trois ans, rapportant un total de 21 M$ (7 M$ par année). La deuxième option semble être plus réaliste, puisqu’à 4,5 ou 5 M$ par saison comme l’affirme Kypreos, le Russe essuierait une baisse de salaire de 750 000$ par saison malgré un rendement plus que satisfaisant au sein de l’organisation. Son temps de jeu et sa production offensive permettront au clan Radulov de jouer cartes sur table dans le but d’obtenir une augmentation de salaire. Comme le Canadien ne pourrait peut-être pas se permettre un contrat de 7 M$ par saison sur six ans, un plus court terme serait de mise. Il ne faut pas oublier que les contrats de Price, Galchenyuk et de Pacioretty seront à renégocier bientôt. Octroyer un contrat de six ans, pour un total de 42 M$, rendrait la tâche difficile afin de signer tout ce beau monde, surtout si le rêve des partisans de voir Matt Duchene (6 M$ encore valide pour deux saisons) dans l’uniforme de la Sainte-Flanelle se réalise…
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